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  • Un conte de Noël

    Un conte de Noël

    Voici le film le plus ambitieux d’Arnaud Desplechin, et par sa longueur, et par l’ampleur des thèmes abordés. Bien sür au coeur du film sont les tensions à l’intérieur d’une famille, une grande famille du Nord, la mère Catherine Deneuve) qui n’a jamais aimé son fils, une soeur (Anne Consigny) qui refuse désormais de voir son frère (Matthieu (…)
  • Rumba

    Rumba

    Trouver une comédie, à Cannes, ça fait toujours plaisir ! Et une comédie qui se veut dans la filiation de Buster Keaton, pleine de fantaisie et de non-sens : deux danseurs, à qui surviennent toutes sortes de malheurs. L’un des auteurs, Dominique Abel, est belge, et on entrevoit constamment l’influence de Magritte, avec la rencontre des (…)
  • Das Fremde in mir (l'étranger en moi)

    Das Fremde in mir (l’étranger en moi)

    Il faut du courage pour porter à l’écran un sujet aussi difficile que celui de la dépression post-natale, affection finalement assez courante et volontiers minimisée. Le faire avec tant de sensibilité et de tact relève de l’art. Chaque regard, chaque mot sonne vrai. Le sentiment de culpabilité, toujours à fleur de peau, est sondé avec une (…)
  • Uc maymun (Les trois singes)

    Uc maymun (Les trois singes)

    Le cinéaste turc Nuri Bilge Ceylan revient à Cannes avec toujours ses deux grandes qualités : en premier, une attention aigüe à ses personnages, observés longuement. Ceylan est particulièrement sensible au non-dit qui se joue entre les personnages, qui en exprime souvent plus que de longs discours : aussi attentif qu’un Dostoïevski à la (…)
  • Le dernier maquis

    Le dernier maquis

    Le tempérament original du cinéaste, qui s’est manifesté dans ses deux longs métrages précédents, créait une grande attente pour ce troisième film apparemment plus austère dans le fond et plus abstrait sur le plan formel. Sans être vraiment un Ken Loach algérien, un grand désir d’explorer les rapports sociaux et leur ambiguïté l’anime, et il (…)