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Portrait de la jurée Ingrid GLATZ (Suisse)

Portrait de la jurée Ingrid GLATZ (Suisse)

Poursuivons la découverte du Jury oecuménique du Festival de Cannes 2021. Aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec Ingrid Glatz.

Le 47eme jury œcuménique de ce 74eme festival de Cannes est composé de trois femmes et trois hommes catholiques et protestants. Pendant ces deux semaines de festivités cinématographiques, ils vont nourrir leurs échanges à la vision des films en compétition officielle. A la fin du festival, ils devront désigner un lauréat.

Ingrid Glatz a été pasteure réformée à Aarwangen. Elle travaille actuellement à une thèse de doctorat sur “théologie et cinéma”. Co-fondatrice et co-présidente d’INTERFILM Suisse, vice-présidente d’INTERFILM international. Elle est aussi membre du jury d’INTERFILM à Sarrebrucken, des jurys œcuméniques à Miskolc, Mannheim, Lübeck et déléguée d’INTERFILM auprès des festivals de Miskolc et Locarno.

Que représente pour vous le Festival de Cannes ?

Pour moi, le Festival international du film de Cannes représente un événement dans le plus beau cadre de la Côte d’Azur. En tant que membre du jury, j’ai l’occasion de rencontrer des réalisateurs et des acteurs de renom et de me faire une idée des tendances du cinéma.

Le cinéma a-t-il, selon vous, un pouvoir spirituel ?

A mes yeux, les scénaristes et les réalisateurs sont un peu les prophètes de notre temps : Ils regardent en arrière, soulignent les problèmes et les faiblesses de la société d’aujourd’hui et signalent les dangers de l’avenir. Les films peuvent inspirer les gens. À travers des histoires dans lesquelles ils se retrouvent, leur propre vie se reflète, la vie des gens peut être changée et leur image de Dieu est éventuellement élargie.

C’est quoi un bon film pour vous ?

Je pense qu’un bon film se caractérise par une histoire vraie, de bons éléments visuels et une musique de film entraînante, mais pas envahissante. Un bon film a un impact universel, il reflète une culture particulière et permet au public d’apprendre et de respecter le langage et les images de cette culture.


Let’s continue the discovery of the Jury of this Festival of Cannes 2021. Today, we have an appointment with Ingrid Glatz.

The 47th Ecumenical Jury of the 74th Cannes Film Festival is composed of three Catholic and three Protestant men and women who will discuss the films in the official competition during the two weeks of film festivities. At the end of the festival, the jury will choose a winner.

Ingrid Glatz was a protestant-reformed pastor. She is currently working on a doctoral thesis on “theology and film”. Co-founder of INTERFILM Switzerland and its co-president. Vice-President of INTERFILM international. Member of the INTERFILM jury in Saarbrücken ; member of the ecumenical jury in Miskolc, Mannheim and Lübeck. Festival delegate of INTERFILM for Miskolc and for Locarno.

What does the Cannes Festival mean to you ?

For me, the Cannes International Film Festival represents an Event in the most beautiful setting on the Cote d’ Azur. It is known for an excellent wide-ranging film program.As a jury member, I have the opportunity to meet renowned filmmakers and actors, as well as to gain an insight into trends in filmmaking.

Do you think that cinema has a spiritual power ?

In my opinion, scriptwriters and directors are something like prophets of our times : They look back, point out problems and weaknesses of today’s society and point out dangers of the future. Films can inspire people. Through stories in which they find themselves, their own lives are reflected, people’s lives can be changed and their image of God is possibly expanded.

What is a good film in your opinion ?

I think a good film is characterized by a true story, good visuals, and a catchy, but not overbearing, film score. A good film has a universal impact, reflecting a particular culture and allowing the audience to learn about and respect the language and images of that culture.