Mercredi, à l’église du Prado, a eu lieu la traditionnelle célébration oecuménique du Festival qui a réuni tous les amis du Jury (voir la galerie de photos). Un moyen de rappeler que le Jury oecuménique est l’occasion pour des sensibilités religieuses diverses de se rencontrer autour du cinéma et de la spiritualité. L’occasion aussi d’une pause, d’une prise de recul, alors que l’on approche de la fin d’un Festival frénétique.
A quelques jours de la clôtures, la fatigue et l’enthousiasme, l’ombre et la lumière alternent dans les corps et les esprits. L’ombre des salles obscures. L’ombre des sous-sols du Palais, des bureaux du temple. L’ombre des nuits de Festival trop longues. La fatigue de tous ceux qui travaillent dans l’ombre. Et la lumière du soleil, tantôt agréable et tantôt accablante. La lumière des ’étoiles’ qui illumine la Croisette. La lumière de l’écran qui attire les regards comme les papillons sont attirés par le soleil. Les lumières de la ville. La Lumière silencieuse de Carlos Reygadas, ou secrète de Lee Chang-Dong. Au Festival, tout est décidément question d’ombre et de lumière.