Il y a pas mal de vieux à l’écran ces derniers jours. Celui qu’interprète magistralement Jean-Pierre Marielle dans "La petite Lili" : bougon, drôle, aimant la vie, généreux. Et bien sûr le mourant, amoureux des femmes et du vin inventé par Denys Arcand ("Les invasions barbares") qui nous conduira, par évocation et rencontres successives, de sa jeunesse tumultueuse jusqu’à l’acceptation sereine et volontaire de sa mort. Celui-là, quand on a dépassé soi-même les 70, je peux vous dire qu’il vous parle et, derrière de bonnes rigolades, pousse loin votre propre méditation.
Hélas, le Festival s’achève sur de bien pitoyables vieillards, vulgaires, lubriques et racistes, ridiculisés (avec leur consentement !) par un metteur en scène dont je n’ose écrire le nom ("Les côtelettes"). A griller jusqu’au charbon ! Et rideau.