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Good Time

Compétition officielle
Good Time

Pays : Etats-Unis
Genre : Policier
Durée : 1h35
Date de sortie : 11 octobre 2017
Réalisateur : Ben Safdie, Joshua Safdie
Acteurs principaux : Robert Pattinson, Jennifer Jason Leigh, Barkhad Abdi

Un braquage qui tourne mal… Connie réussit à s’enfuir mais son frère Nick est arrêté.
Alors que Connie tente de réunir la caution pour libérer son frère, une autre option s’offre à lui : le faire évader. Commence alors dans les bas-fonds de New York, une longue nuit sous adrénaline.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

Nick est handicapé mental et fait tout ce que son frère Connie lui dit, y compris braquer une banque. Mais quand cela tourne mal, il est envoyé à l’hôpital sous bonne garde.

Commence alors une très longue nuit pour Connie, une longue descente aux enfers pour tenter de sauver son frère. Mais le sauver de qui ? De lui ou de la justice ? Mensonges, effractions, manipulations, passages à tabac… c’est une recherche violente du bon moment, du « good time » pour s’enfuir, ensemble, ailleurs.

Un night trip porté par Robert Pattinson jouant le rôle d’un voyou irrécupérable espérant tout tenter pour faire évader son frère, jusqu’à se perdre lui-même.


De main de maître ! Ce film n’a guère d’autre intérêt sur le fond que l’attachement viscéral qui lie l’un à l’autre Connie et son frère Nick, le premier acharné à protéger le second d’intellect limité : il s’agit de la cavale éperdue d’un braqueur, de jour et de nuit, dans les rues et les parcs de Nassau. Mais la réalisation est époustouflante, faisant ressentir sans cesse une urgence impitoyable, à quoi contribue une musique pleine d’audace. Quant au scénario, le rebondissement qui survient en milieu de film, au sortir de l’hôpital, est une belle trouvaille.


Deux frères, blessés de la vie, l’un est handicapé mental, l’autre se sent responsable du premier. Le seul langage qu’ils ont appris est celui de la violence, une violence omniprésente : celle des actes, de la parole, de la manière de filmer, en gros plans avec une caméra qui bouge. Les sons heurtent nos oreilles autant que les images heurtent nos yeux. Et pourtant, ce ne sont que de pauvres bougres et on est soulagés quand ils sont arrêtés, pris en charge, le premier en HP et le second en prison. Peut-être pourront-ils évoluer vers la paix maintenant ?