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Blue Valentine

Blue Valentine

Pays : Film australien
Genre : Drame romantique
Durée : 1h 34min
Date de sortie : 26 décembre 2010
Avec Ryan Gosling, Michelle Williams, Mike Vogel...
Réalisé par Derek Cianfrance

Une histoire d’amour contrariée et racontée sous forme de flashback.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

Ce film parle au cœur de chacun d’entre nous. Éprouvant , émouvant et réaliste cette histoire d’amour nous transperce l’âme.
La brillante performance, de Ryan Gosling et de Michelle Williams est à mettre en avant, parce qu’ils ont été capable de rendre intense chaque instant de cette histoire d’amour qui tourne mal.
La mise en scène qui fait se croiser passé et présent est un excellent choix. On voit comment leur amour s’éteint mais en parallèle, on voit comment ils se sont aimés.
Du début à la fin, le spectateur assiste ainsi, impuissant tout comme le couple, à la fin d’une merveilleuse romance, qui rappelle à chacun l’amour qu’il a perdu sans véritablement savoir pourquoi et sans même pouvoir y changer quoi que ce soit. On aimerait que cela soit autrement, mais ça ne l’est pas et c’est ce qui donne à ce film une force émotionnelle si grande.
Ce film est tout simplement touchant.


Malgré un excellent jeu d’acteur, le revirement psychologique de la jeune femme ne me semble pas entièrement plausible. Certes, un avortement, même avorté si j’ose dire, laisse toujours des blessures profondes. Certes, sa relation avec son père ne lui avait pas permis de s’accomplir en tant que femme (sa mère lui confie que son propre mari ne l’a jamais vraiment respectée). Mais la simple rencontre avec l’homme qui l’avait fécondée autrefois contre son gré suffit-elle à transformer l’amour pour son mari en haine violente ? La sympathie qu’on éprouve à l’égard de ce dernier, rieur, sensible, plein de tendresse et d’humour, m’empêche en tout cas de le penser. Ce qui est sûr par contre, c’est que ce film démontre de façon très fine la difficulté pour la jeune génération à redessiner à nouveaux frais les rôles respectifs de l’homme et de la femme dans les relations de couple comme dans la société.


Director Derek Cianfrance has said that one of the major fears of his childhood was his parents getting a divorce. This is evident in the film with passionate sequences of love and the loss of love, even of hatred. The title gives it away as does the song that the husband sings when wooing his wife but is sung again, most ruefully, over the final credits, ‘You always hurt the ones you love...’.
The screenplay has action that takes place over 24 hours in the present but, within that framework, retraces the early history of Dean and Cindy, their meeting, love, his saving her, their marriage. The counterpoint of both periods highlights the contrast, often quite harrowingly.
So, in a way, nothing new. The strength of the film is in the episodes and in the performances – though at times they seem to be improvised and somewhat repetitive and strained. However, Ryan Gosling as Dean and Michelle Williams as Cindy really enter into their roles with vigour and empathy which makes the break-up more tragic, especially for their little girl who loves them both so much. If only Dean could have read the situation and Cindy’s latter feelings better, and if only Cindy had had the patience and understanding that Dean deserved.