Pays : Palestine
Genre : Drame
Durée : 1h49
Date de sortie :
Avec : Saleh Bakri, Suheir Hammad (...)
Réalisateur : Annemarie JACIR
Soraya, 28 ans, née et élevée à Brooklyn, décide de rentrer s’installer en Palestine, le pays d’où sa famille s’est exilée en 1948. Dès son arrivée à Ramallah, Soraya cherche à récupérer l’argent de ses grands-parents gelé sur un compte à Jaffa mais elle se heurte au refus de la banque. Sa route croise celle d’Emad, un jeune palestinien qui, au contraire d’elle, ne souhaite qu’une chose, partir pour toujours. Pour échapper aux contraintes liées à la situation du pays mais aussi pour gagner leur liberté, Soraya et Emad devront prendre leur destin en main quitte à transgresser les lois. Dans cette course à la vie, ils nous emmèneront sur les traces de leur Histoire en Palestine perdue.
(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)
16 mai 2008
Any film which captures the present situation in Palestine and in Israel is welcome. This film is emotionally heavyweight but, as screenplay, it is dramatic-lite. It is a heartfelt film from Annemarie Jacir, herself a Palestinian who lives in Ramallah (which she uses as part of the plot and photographs tellingly).
Brooklyn-born Soraya (Suheir Hammad) arrives for a visit to Israel and is subjected (for her own security !) to a series of grillings at the airport about her name, its pronunciations and origin, about her parents (born in Lebanon) and her grandparents (born in Jaffa). The mood is set.
One of her aims in coming to Ramallah is to check her grandfather’s back account, frozen after 1948 with the present owners finding every way to stop payment. A chance traffic encounter with a waiter, Emad (Saleh Bakri) at a restaurant she went to with friends leads to a daring escapade and a surreptitious visit to Israel with Emad and his film-maker friend enables them to see what life in Israel in prosperity despite the security is really like, the countryside, the imposingly menacing wall, Jerusalem, Tel Aviv, the beaches and the sea and a visit to Soraya’s grandfather’s house. The Israeli occupier of the house welcomes them but Soraya wants an acknowledgement that the house was stolen from her grandfather, something the Israeli is unwilling to do – and one cannot help thinking of claims made after World War II for property stolen from Jewish owners in Europe to be acknowledged. The couple then visit Emad’s village of origin only to find it destroyed.
Again, no easy answers but many questions in a story that stirs the emotions.
16 mai 2008
Une histoire touchante, certes, que cette idylle impossible entre celui qui veut partir et ne reçoit pas de visa de sortie, et celle qui voudrait revenir au pays de ses origines mais qui ne dispose que d’un visa de touriste de deux semaines.
Par le jeu de la caméra, les émotions des personnages prennent racine dans des paysages superbes. Mais l’ensemble manque d’épaisseur.
L’histoire est racontée du point de vue des deux jeunes palestiniens, l’engagement politique est louable mais tourne au manichéisme. La vérité ne se départage pas aussi aisément entre bons et méchants à l’image d’une terre coupée en deux par un mur et des barbelés - pour le malheur de ses habitants.