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Le voyage du ballon rouge

Un Certain Regard
Le voyage du ballon rouge

Pays : Film Français
Genre : Comédie Dramatique
Durée : 1h40
Date de Sortie : Janvier 2008
Avec : Juliette Binoche, Simon Iteanu, Song Fang
Réalisateur : Hou Hsiao Hsien

Simon a sept ans. Sa maman Susanne est débordée. Entre ses spectacles de marionettes, ses cours à l’université et ses deux enfants qu’elle élève seule, elle n’a pas une minute à elle. La baby-sitter de Simon est Taïwanaise, elle étudie le cinéma à Paris. Simon a aussi un étrange ami qui le suit partout et qu’il est le seul à voir : un ballon rouge qui flotte au-dessus des toits de Paris...


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

La référence au film de Lameurisse "Ballon rouge" suffit-elle à faire de ce film ci une réussite ? Evidemment non. Certes il ne s’agit pas d’un plagiat ni d’une parodie mais seulement d’une inspiration. Ce ballon rouge qui suit le petit Simon du début à la fin du récit n’arrive pas à le faire, ni à nous faire, entrer dans le rêve. car est trop prégnante la présence stressée de la mère de Simon (jouée avec beaucoup de talent par Juliette Binoche). On nous associe en permanence à ses soucis professionnels, amoureux, de voisinage. Simon, son fils nage entre deux eaux, effet produit par un parti pris de tout filmer avec des effets de reflets dans des vitres diverses. Film malgré tout sympathique mais inabouti.


The final credits suggest that this is a homage to Albert Lamorisse and his beautiful 1956 film. While a red balloon does fly over the city of Paris – as a guardian, as a friend or, simply, a movie icon – this film has little to do with 1956. Yes, there is a young boy, but it is the story of him and his mother and the ups and down of living in Paris (or most places) today.
The film requires a strong suspension of disbelief. It also requires a sensibility that delights in staying focussed on small details rather than quickly getting the big picture. There is such attention to detail (sometimes a feature of the director’s Taiwanese films) that scenes of minutiae go on and on – and the prolongation is itself prolonged. There is some dynamic in the structure of this tale of mother and son and nanny but it is meanderingly episodic. Those who want a quick fix or are happy with intuitions about the big picture will need a lot of patience.
We have a Taiwanese director who is looking at Paris through magical eyes while bringing his own perceptions about the difficulties of contemporary life everywhere.