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Le sourire du serpent

Cinémas du Sud
Le sourire du serpent

Film Guinéen
Genre :
Durée : 1h24
Date de Sortie : Prochainement
Avec : Valentina Sauca, Mouss Diouf
Réalisateur : Mama Keïta

Une nuit d’hiver. Une rue morne et mal éclairée. Un terminus de bus et une baraque à frites humanisent ce lieu désolé. Autour, un décor d’anciennes manufactures. Marion, une jeune femme d’origine slave, se prostitue dans les parages. Elle projette de prendre le dernier bus de nuit pour rejoindre le centre-ville. Un événement inattendu bouleverse ses plans : le meurtre de la conductrice du bus. Alors qu’elle fulmine contre ce bus qui n’arrive pas, un homme d’une trentaine d’années, d’origine africaine, Adama, déboule dans la rue. Il s’enquiert auprès de Marion de l’horaire du dernier bus. Elle trouve là l’occasion d’un exutoire à sa colère. Elle le rabroue violemment.
Ils sont piégés dans ce no man’s land. Le meurtrier hante de sa funeste présence les abords du terminus. Il semble avoir choisi Marion pour nouvelle proie. Ce danger, tapi dans l’obscurité, met leurs nerfs à rude épreuve. Au cours de cette longue nuit, ils s’affrontent, se confrontent à leurs peurs, puis se lient peu à peu, révélant quelques pans de leur intimité. Marion dissimule à Adama son activité de prostituée. Adama serait-il l’assassin ?…


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

"C’est la peur qui fait la victime". Tout est fait pour cet effet, et, comme on sait que c’est du cinéma, on accepte ses artifices. Alors on se fait peur et pour cela on conjugue ou oppose ou juxtapose : homme, femme+noir ,blanche+artiste, prostituée+abri bus, "cabanne à frites"+chat noir, verre brisé ; ajoutez comprimés, canettes et chamalos..... Dans un décor de zone industrielle un meurtrier qui "rôde comme une hyène", est à l’affût d’une nouvelle victime. Un tag sur un mur d’usine annonce que "la fin du monde est proche"...Lui s’appelle Adama et elle, Maria. Bien qu’il rappelle quelques vérités élémentaires et qu’il corrige quelques vieux clichés,
ce film aurait-il autre prétention que distraire en faisant frissonner ?