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Marie Antoinette

Sélection Officielle
Marie Antoinette (English Corner)

Film : Américain.
Genre : Historique Biographie.
Durée : 2h03min.
Date de Sortie : 24 Mai 2006.
Avec : Kirsten Dunst, Jason Schwartzman, Rip Torn.
Réalisé par : Sofia Coppola.

Au sortir de l’adolescence, une jeune fille découvre un monde hostile et codifié, un univers frivole où chacun observe et juge l’autre sans aménité.
Mariée à un homme maladroit qui la délaisse, elle est rapidement lassée par les devoirs de représentation qu’on lui impose.
Elle s’évade dans l’ivresse de la fête et les plaisirs des sens pour réinventer un monde à elle.Y a-t-il un prix à payer à chercher le bonheur que certains vous refusent ?


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

Sofia Coppola made an interesting remark about her film. While she based her screenplay on the historical biography by Antonia Fraser, she did not want to do a historical film as such. She wanted the audience to be able to spend a couple of hours in the company of Marie Antoinette. Within those terms, she has been successful.
The contemporary score during the opening credits indicates that we are not locked into the 18th century. More songs (Fools Rush In, I Want Candy) accompany key scenes and the score veers from rock to classic to opera excerpts. In this context the eclectic accents do not jar as they do in strictly historical epics. The film offers an interpretation of Marie Antoinette.
It must be said that the film is sumptuous to look at, no expense spared for costumes, wigs and décor, for locations (including Versailles itself) and for myriad details (in which the food selection stands out).
There is not a peasant in sight until the final five minutes of the film. We are interned, so to speak, as Marie Antoinette was in Versailles, straitjacketed by luxury. She was in her early teens when she was bargained away to cement Austrian-French relationships. She was hemmed in by protocol at every moment, waking, dressing, eating, walking, speaking.
Obviously not to purist historians’ taste - but yet it might be.


Bien que tout semble les opposer, il y a une parenté entre le Hero Hito d’Alexandre Sokourov dans "Le Soleil" et la Marie-Antoinette de Sofia Coppola : ils sont l’un et l’autre représentés comme des personnages que le rituel associé à leur fonction ligote et qui sont prisonniers de la dévotion dont on les entoure. Et c’est visiblement cela que la réalisatrice a voulu voir en la reine de France : une femme qui cherche à se libérer, à prendre de la distance d’avec la prison dorée qu’on lui impose.
L’on retrouve cette même volonté de liberté dans la façon de filmer de Sofia Coppola : là, ce dont elle tente de s’écarter, c’est du rituel du film en costumes et des conventions associées à ce genre. Elle y parvient souvent, insufflant à Marie-Antoinette une spontanéité et un air de vérité qui dépoussière les clichés et secoue les perruques.
Ceci dit,tout ceci paraît un peu longuet, manquant de rythme et de tension dramatique. C’est affreux à dire, mais au bout de quelques années de règne, on attend avec un peu d’impatience le moment où les insurgés viendront la chasser de Versailles.