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The Brown Bunny

The Brown Bunny

Film français, américain (2003).
Drame.
Durée : 2h
Date de sortie : NC
Avec Vincent Gallo, Chloë Sevigny...
Réalisé par Vincent Gallo

Un homme a tragiquement perdu l’amour de sa vie. Il s’appelle Bud Clay, et il fait des courses de motos. Il pilote une 250 cm3 de Formule 2. Il tourne et tourne inlassablement, multipliant les tours jusqu’à ce que la course soit terminée. Au début de l’histoire, Bud participe à une course dans le New Hampshire. Sa prochaine compétition a lieu en Californie cinq jours plus tard. Ainsi commence son voyage à travers l’Amérique. Et chaque jour, Bud est hanté par le même souvenir : la dernière fois qu’il a vu son véritable amour. Bud ferait n’importe quoi pour faire disparaître ses souvenirs. Et chaque jour, il se met en quête d’un nouvel amour, demandant sans aucune gêne à des femmes de l’accompagner dans son voyage pour les abandonner après qu’elles ont accepté. Bud ne peut pas remplacer Daisy, la seule femme qu’il a jamais aimé, et qu’il aimera à jamais. Mais chaque jour, il essaye.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

Au moins 5 minutes de courses de motos. Sans doute 80 minutes d’autoroutes, postes d’essence, chambres d’Hôtel, etc...15 minutes (enfin !) de mélo-porno-lamentos. Et de nouveau la route pour aboutir à l’inévitable accident. Et en prime, LE LAPIN, dont l’interprétation symbolique n’est peut-être pas la même en France et aux U.S.A.
Heureusement que M. GALLO fait tout (cf générique) ce qui lui évite de partager la honte avec d’autres besogneux du cinema.


Is Vincent Gallo, actor and director of Buffalo 66, just self-confident or extremely self-indulgent ? This is a two hour home movie that presumes its audience wants to watch Gallo (who wrote, produced, acted as director of photography and as one of the camera operators as well as starring) in his drive across America. We see him cleaning his teeth, putting on his clothes and every other domestic activity at more length than one would watch in real life. We see his ear, his nose, his eye in lengthy close-ups.

And then we see the road, during the day, night, through rain, through a specked windscreen (and then he cleans his van). Personal encounters are minimum, mainly some girls with the names of flowers. He is on a quest to find his lost love, Daisy.

With so much focus on Gallo, one wonders whether he will include a scene of his sexual activity. We are right to wonder because he does, including some close-ups which are more at home in a pornographic film. It would be interesting to hear Chloe Sevigny’s take on her performance and the whole film (she appears as Daisy) which seems not only self-referential to Gallo and a wallow in his character’s life and misfortunes but seems strongly misogynistic. Gallo’s character, the plot of his life and the cinematic treatment, which is more akin to episodes of Big Brother and the like, though not so visually slick, mean that it is only ardent fans who will watch or care


Ce festival de Cannes ressemble souvent à une compétition d’apnée. C’est à qui descendra plus profond dans le vide de l’écran. Pour l’instant, la palme ou plutôt l’algue, revient incontestablement à ce "The Brown Bunny" : deux heures de route ou d’autoroute à compter les moucherons sur le pare brise. En prime à cet encéphalogramme plat, la cerise sur le gâteau d’une fellation.