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James’s journey to Jerusalem

James' journey to Jerusalem

Film israélien (2003).
Comédie dramatique.
Durée : 1h 27mn.
Date de sortie : 18 Février 2004
Avec Siyabonga Melongisi Shibe, Arieh Elias, Salim Daw...
Réalisé par Ra`anan Alexandrowicz

Dans le village imaginaire de Entshongweni, le jeune James est choisi pour accomplir une mission : un pélerinage dans la ville sainte de Jérusalem.
Mais Israël n’est désormais plus la Terre Promise que James et sa communauté ont imaginée. Dès l’aéroport, il est suspecté d’essayer d’entrer dans le pays pour y travailler clandestinement. Il est immédiatement jeté en prison, en instance de rapatriement.
Alors que, du fond de sa cellule, James prie le ciel de l’aider à accomplir sa mission, un miracle se produit. Un mystérieux inconnu règle sa caution. Il s’avère hélas très vite que cette liberté a un prix. Son bienfaiteur n’est qu’un pourvoyeur de main-d’oeuvre, qui "sauve" les immigrants clandestins pour mieux les exploiter.
Du jour au lendemain, le voyage de James à Jérusalem se transforme en un périple imprévisible au coeur d’un système économique cruel...


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

"Jerusalem... notre unique destinée !" Gospell qui introduit et clôture ce conte plein d’humour, de gravité et un retournement de situation surprenant. James, Africain zoulou, "le meilleur jeune homme du village qui fut envoyé en pèlerinage", va découvrir que " la vie dans ce pays est un défi permanent". Ascension aux pinacles de la consommation... Descente dans les bas-fonds de la prison, de l’exploitation..., Ascension aux pinacles de la consommation et de la domination..., séduction des serpents de l’asservissement et des combines...

"Quand je dirai au village ce qui se passe ici..." Ce n’est pas exactement ce que James avait imaginé de la "Terre Sainte" !
90 minutes comme un p’tit air frais bien agréable !


Le sujet aurait pu être celui d’un film des frères Dardenne.
Mais nous ne sommes pas chez les auteurs de "La promesse". Ici le ton choisi est celui de la farce. Une farce jeu de massacre dont les balles, lancées avec une vigueur iconoclaste, détruisent allègrement les illusions que James entretenait à propos d’Israël. Mouton au milieu des loups, il sent très vite les dents lui pousser et joue à son avantage le sketch de l’arroseur-arrosé. C’est braillant, irrespectueux, rempli de trouvailles et d’un intérêt toujours renouvelé. Une des rares bonnes découvertes de la quinzaine des Réalisateurs cette année.