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Intervention divine (Divine intervention)

Intervention divine

Film palestinien (2001)
Drame
Durée : 1h 32mn
Date de sortie : 02 octobre 2002
Avec Elia Suleiman, Manal Khader, Nayef Fahoum Daher ...
Réalisé par Elia Suleiman

Es, un Palestinien vivant à Jérusalem, est amoureux d’une Palestinienne de Ramallah. L’homme est partagé entre son amour et la nécessité de s’occuper de son père, très fragile. En raison de la situation politique, la femme ne peut aller plus loin que le checkpoint situé entre les deux villes. Les rendez-vous du couple ont donc lieu dans un parking désert près du checkpoint.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

A votre avis quel est le nom de ce dieu-là ? Il intervient en plein délire d’images lorsque des silhouettes sur un champ de tir se transforment en une Palestinienne mise à mort. Mais les balles de ses exécuteurs n’atteignent pas la jeune femme et se muent en auréole dans une véritable ascension céleste !

Un miracle hautement technologique certes mais que nous dit-il de l’esprit de résistance d’une peuple qui, c’est le début du film, vit comme les autres les petits conflits ridicules de voisinage. Mais un peuple qui n’a le droit de circuler librement sur la totalité de sa terre (c’est le milieu) et n’a le droit que dans le délire imaginaire de crier sa détermination de rester et de croire à sa survie un jour !

Le vrai miracle n’est-ce pas de la part de Suleiman de pouvoir affirmer cette résistance par l’humour et la fantaisie ! Un film qui commence avec Tati et s’achève avec
Tigres et Dragons, il fallait le faire. Et cette terrible dernière image : une vulgaire cocotte minute qui bout ! La mère qui dit : " maintenant tu peux arrêter " et lui, muet
comme depuis le début, le regard toujours fixe qui ne bouge pas.

A nous alors en se remémorant tous les épisodes de cette histoire de nous demander quel Dieu pourra briser les chars et les check points et permettre aux mains des amants de pouvoir enfin s’unir. Et l’aider, nous tous, pour que la Paix triomphe enfin.


A film that defies easy and neat description. It is Palestinian (the director, Elia Sulieman lives in Jerusalem, his mother in Nazareth). It is critical of Israel and its treatment of the Palestinians even though Israeli actors have roles in it (as Israeli police). It is mainly droll but often very funny. And it is absurd - in the sense that Sulieman (who also acts the central role) starts with a Santa Claus being pursued up a Nazareth hill by a gang of youths and goes on from there with a succession of comic episodes that symbolise Palestinian life. Nothing much happens in Nazareth to speak of but a lot to laugh at. At the border near Ramallah, Palestinian lovers meet and keep vigil in the car park while the guards check vehicles and sometimes throw their weight around. A balloon with Yasser Arafat’s face on it floats over Jerusalem. There is a thread of serious plot where our hero visits his dying father in hospital. Then, suddenly, there is what the credits call the ’Palestinian Ninja sequence’ where the heroine shows she is capable of defeating all Israeli forces single-handed. The film ends with the hero and his mother watching an increasingly hot pressure cooker. Yes !