
Anciennement libraire puis assistante au secrétariat de gestion de la Cevaa-communauté d’Églises en mission, Arielle Domon est membre de l’association Pro-Fil depuis sa création, dont l’objectif est de promouvoir le cinéma comme moyen de compréhension du monde contemporain. Elle est aussi responsable du groupe local Montpellier-1. En 2022, elle devient vice-présidente de Pro-Fil. Membre du comité de rédaction de la revue trimestrielle Vu De Pro-Fil, elle participe régulièrement à des événements ou séminaire en lien avec le cinéma. Arielle Domon anime également une émission mensuelle consacrée au cinéma sur la radio FM-Plus.
Comment évaluez-vous l’équilibre entre le message spirituel d’un film et sa dimension artistique ?
La dimension artistique est ce qui compte le plus pour un cinéphile. Mais je serai plus touchée par un film si je décèle, à travers la valeur de l’oeuvre, un message qui me parle de l’âme humaine dans sa dimension spirituelle.
La notion de spiritualité au cinéma a-t-elle évolué ces dernières années ?
La notion de spiritualité au cinéma a toujours été là. Elle est passée du symbolique dans les images (Murnau, Dreyer) à une forme plus contemporaine, que l’on retrouve dans le sens caché du quotidien.
Est-il possible pour un film de parler de foi sans tomber dans le prosélytisme ?
Bien sûr ! D’abord il ya plusieurs sens au mot foi, qui n’est pas l’apanage des chrétiens, ni des croyants. Un film existe par celui qui le regarde et les interprétations sont souvent différentes selon le spectateur. Ce que je décèle proche de mes valeurs chrétiennes me permettra d’aborder le sujet de la foi avec tout le respect dû à l’oeuvre.
Retrouvez la bio de Arielle Domon
Formerly a bookseller and then assistant in the executive secretariat of the Cevaa-community of Churches in mission, she has been a member of the Pro-Fil association since its creation, whose aim is to promote cinema as a means of understanding the contemporary world. She is also responsible for the Montpellier-1 local group. In 2022 she became vice-president of Pro-Fil. A member of the editorial board of the quarterly magazine Vu De Pro-Fil, she regularly takes part in film-related events and seminars. Arielle Domon also hosts a monthly program about cinema on FM-Plus radio.
How do you assess the balance between a film’s spiritual message and its artistic dimension ?
The artistic dimension is what counts most for a cinephile. But I’m more likely to be touched by a film if I can detect, through the value of the work, a message that speaks to me of the human soul in its spiritual dimension.
Has the notion of spirituality in cinema evolved in recent years ?
The notion of spirituality in cinema has always been there. It has evolved from the symbolic in images (Murnau, Dreyer) to a more contemporary form, found in the hidden meaning of everyday life.
Is it possible for a film to talk about faith without becoming proselytizing ?
Of course it can ! First of all, there are many meanings to the word “faith”, which is not exclusive to Christians or believers. A film exists because of who watches it, and interpretations often differ depending on the viewer. What I see as close to my Christian values will enable me to approach the subject of faith with all due respect to the work.
Discover Arielle Domon