Etat de grâce à Cannes où les festivaliers peuvent enfin savourer, après un an d’attente, l’ouverture d’un nouveau Festival ! Où le soleil illumine la Croisette et réchauffe les coeurs. Où la musique et les conversations emplissent les rues d’une ambiance joyeuse et si particulière.
Etat de Grace, évidemment, de Monaco, le film d’ouverture. En laissant un instant de côté la polémique qu’il peut susciter, le film est pour nous l’occasion d’évoquer l’amitié qui lie la Principauté au Jury œcuménique de Cannes. D’abord par l’intermédiaire du Père Patrick Keppel, homme de radio, de télévision, de cinéma, défenseur infatigable du Jury mais aussi de l’œcuménisme dont il est le Délégué sur le Rocher. Nous nous rappelons également, parmi les nombreux souvenirs des 40 dernières années, que le Prince Albert lui-même était venu nous rendre visite lors de la remise du prix œcuménique en 1994 (photo).
A travers la figure de Grace Kelly, ou Marcello Mastroianni qui trône sur l’affiche de ce 67ème, le Festival revisite aussi son histoire et celle du cinéma. Une histoire partagée avec le Jury œcuménique depuis 40 ans.
