Durant le Festival, Cannes, petite ville méditerranéenne, devient pour les cinéphiles le centre du monde. Dans la cohue qui règne aux alentours des palais, on peut croiser des personnes de tous horizons professionnels et géographiques. Le Festival se fait fort d’être l’épicentre de l’incroyable diversité du cinéma, en accueillant de nombreuses initiatives.
C’est ainsi que lundi, les ministres de 25 pays européens viendront défendre cette diversité culturelle. Le Fonds d’aide aux cinémas du Sud fêtera à Cannes ses vingt ans. Le Festival lui-même consacre une rétrospective au cinéma brésilien, et propose, comme toujours, "un village international" qui accueille plus d’une vingtaine de pays.
Le Jury oecuménique est un reflet de cette diversité, et son rôle consiste en partie à la défendre. Un président australien, des jurés français, brésilien, allemand, italien et suisse vivant au Pérou, devront choisir un lauréat parmi des films japonais, serbe, italien, américains, thaïlandais,... Il tient en général à coeur au Jury de soutenir les cinématographies plus "fragiles" et de promouvoir la diversité culturelle. Pour que ces films, une fois les projecteurs de la grande messe cannoise éteints, puissent continuer à vivre et être vus par tous.
