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Love on Trial

Renai saiban
Cannes Première
Love on Trial

Nationalité : Japon, France
Genre : Drame
Durée : 2h 03 min
Date de sortie : 4 février 2026
Réalisateur : Kôji Fukada
Acteurs principaux : Saito Kyoko, Yuki Kura, Kenjiro Tsuda

Jeune idole de la pop en pleine ascension, Mai commet l’irréparable : tomber amoureuse, malgré l’interdiction formelle inscrite dans son contrat. Lorsque sa relation éclate au grand jour, Mai est traînée par sa propre agence devant la justice. Confrontés à une machine implacable, les deux amants décident de se battre, non seulement pour leur avenir, mais pour défendre le droit le plus simple et le plus universel : celui d’aimer.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

Cela commence par une « bluette » entre les membres d’un groupe de jeunes filles, futures stars, avec leurs fans et cela se termine au tribunal par une victoire de l’une d’entre elles contre le système de fabrique des idoles par l’industrie musicale japonaise.
Film féministe ? Certainement, mais ce propos n’est pas le seul.
Le réalisateur, Koji Fukada, traite essentiellement de la critique de ce système au travers des spectacles et des réseaux sociaux partant du postulat, (confirmé par des contrats carcéraux et léonins) que ces jeunes filles doivent être jolies, juvéniles, soumises aux règlements des firmes, et ne pas tomber amoureuses des fans masculins etc. sous peine d’être exclues du groupe ou d’être poursuivies devant les tribunaux.
Bien entendu, pour l’intrigue, Éros a tiré une flèche et la suite ne se passe pas comme prévu.
Le scénario est limpide et le récit linéaire : tout est clair, filmé cliniquement, chirurgicalement, très lentement, sans rythme stimulant voire un peu lénifiant : sans aucun doute, les adolescents et les fans de ce type de divertissements y trouveront leur plaisir, leur identification et leur musique.
les couleurs sont fraiches et acidulées.
Le spectateur reste curieux de cette œuvre bonne.
Heureusement, à la fin du film, le Japon reste le pays au soleil levant.