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La Danse des renards

Quinzaine des Cinéastes
La Danse des renards

Nationalité : Belgique, France
Genre : Drame
Durée : -
Date de sortie : Prochainement
Réalisateur : Valéry Carnoy
Acteurs principaux : Samuel Kircher, Yoann Blanc, Faycal Anaflous

Dans un internat sportif, Camille, un jeune boxeur virtuose, est sauvé in extremis d’un accident mortel par son meilleur ami Matteo. Alors que les médecins le pensent guéri, une douleur inexpliquée l’envahit peu à peu, jusqu’à remettre en question ses rêves de grandeur.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

Pour son premier long métrage, Valéry Carnoy a choisi la boxe et le sport- études parce qu’il adore les films de boxe, et qu’il voulait apporter sa contribution à la relation boxe/cinéma. Alors on assiste dès le début du film à un match filmé en caméra à l’épaule, au plus près des coups et des acteurs. Le réalisateur pose déjà les bases de son long-métrage : un milieu pour un sujet, la prise de conscience du corps et des hiérarchies sociales.
Traversant un temps de crise dans un huis clos hors du monde des adultes Camille, après sa blessure, n’est plus le même. Son rapport au corps, à la violence, à la souffrance et au monde de la boxe s’en trouve changé.
Rompre avec la boxe, c’est aussi rompre avec une image de lui-même, et rompre avec Matteo et leur amitié. En ce sens, "La Danse des Renards"  relève du coming of age, et du récit d’apprentissage.
Le titre du film est très symbolique : le renard rôde autour de l’internat dans lequel évoluent les personnages, et revêt une symbolique particulière pour le réalisateur : cet animal souffre et est mis à mort, tout comme l’amitié entre Camille et Matteo, elle aussi mise à mort depuis que Camille a renoncé à jouer.
Le réalisateur nous offre un film personnel, fluide et fougueux dans lequel la boxe s’avère assez anecdotique. Voyons ce long métrage comme un film sur l’amitié et sur la masculinité qui se cherche.