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The Apprentice

Compétition Officielle
The Apprentice

Nationalité : Canada, Danemark, Irlande, U.S.A.
Genre : Drame
Durée : 2h 00min
Date de sortie : Prochainement
Réalisateur : Ali Abbasi
Acteurs principaux : Jeremy Strong, Iona Rose MacKay, Sebastian Stan

Années 1970. Les jeunes années de l’entrepreneur immobilier, Donald Trump et sa relation avec l’homme politique, Roy Cohn.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

Nous avons découvert le Donald Trump, président du "Make América Great Again", sans trop savoir quel entrepreneur il avait été avant et comment il s’était fait. Ali Abassi nous le fait découvrir d’une façon qui fait froid dans le dos. Dans les années 1970, ce fils d’entrepreneur du bâtiment, en délicatesse avec le fisc américain, rencontre l’avocat et ami des politiques, Roy Cohn, qui devint son mentor. Ce dernier lui inculquera qu’il faut toujours attaquer, nier et affirmer qu’on a raison, même de mauvaise foi, afin d’être toujours dans le camp des "winners" et non des "losers". La relation entre les deux hommes s’envenimera et le film montre bien le retournement de situation entre eux.
The Apprentice nous révèle la face cachée de celui qui veut reconquérir "Sa" Présidence alors que son équipe de campagne fait contrattaque. L’avenir nous dira si le film aura de l’influence sur ce qui va se jouer de l’autre côté de l’Atlantique en novembre prochain.


Le biopic réalisé par Ali Abbasi donne des clés de la façon dont s’est forgée la personnalité du jeune Donald Trump, avant son engagement en politique. Sa rencontre avec l’avocat républicain sulfureux Roy Cohn, aux relations étendues, sera déterminante. L’élève s’appropriera vite les trois règles de base du succès de son mentor : attaquer, toujours nier, ne jamais reconnaître sa défaite. Il dépassera son maître, se situant lui-même définitivement dans le camp des tueurs (versus celui des perdants).
Au final, un scénario bien construit, des images soignées et un montage sans faute. Le film dépeint un D. Trump ambitieux, fonceur, égocentrique, ayant développé une absence de scrupules, de valeurs et de honte.
Sebastian Stan (Donald Trump) incarne remarquablement son personnage, et Jeremy Strong est inquiétant et trouble à souhait dans le rôle de l’avocat diabolique.
Fidèle aux règles de base du succès, la réaction au film semble ne pas avoir tardé : aux dernières nouvelles, la production fait l’objet d’une plainte pour diffamation.