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Indiana Jones and the Dial of Destiny

Indiana Jones et le Cadran de la Destinée
Hors Compétition
Indiana Jones and the Dial of Destiny

Nationalité : U.S.A.
Genre : Action, Aventure
Durée : 2h 34min
Date de sortie : 28 juin 2023
Réalisateur : James Mangold
Acteurs principaux : Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge, Mads Mikkelsen

1969. Indiana Jones s’apprête à tirer sa révérence. Après avoir passé plus de dix ans à enseigner au Hunter College de New York, l’estimé professeur d’archéologie est sur le point de prendre sa retraite et de couler des jours paisibles dans son modeste appartement, où il vit seul désormais.Tout bascule après la visite surprise de sa filleule Helena Shaw, qui est à larecherche d’un artefact rare que son père a confié à Indy des années auparavant : le fameux cadran d’Archimède, un appareil qui aurait le pouvoir de localiser les fissures temporelles. En arnaqueuse accomplie, Helena vole l’objet et quitte précipitamment le pays afin de le vendre au plus offrant. Indy n’a d’autre choix que de se lancer à sa poursuite. Il ressort son fedora et son blouson de cuir pour une dernière virée.Pendant ce temps, l’ancien nazi Jürgen Voller - un vieil ennemi d’Indiana Jones qui travaille maintenant comme physicien dans le programme spatial américain - a lui aussi ses propres visées sur le cadran. Et son horrible stratagème pourrait changer à jamais le cours de l’Histoire mondiale...


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

C’est avec plaisir qu’on retrouve notre bon vieux héros sur ces notes de musique qui nous rappellent tant de souvenirs. Les acteurs ont vieilli depuis le premier épisode – comme nous. Les ficelles sont toujours les mêmes mais toujours aussi drôles. ‘Indy’ à cheval, galopant dans les tunnels du métro, est impayable. Et Mads Mikkelsen en nazi, filmé en contre-plongée sur fond de ciel étoilé, est tout simplement magistral. Un film de pure détente, ça fait du bien.
La couleur dominante du film est le sépia, comme pour bien signaler qu’il s’agit d’un conte de fée, un rappel de ce qu’on appelle le ‘bon vieux temps’… au moins pour ceux qui ont vu à l’époque le premier épisode et qui sont nostalgiques de leur jeunesse.
Et si cette recherche d’une fissure dans l’espace-temps dont ont rêvé tant d’artistes n’était qu’une métaphore de notre quête de notre jeunesse ?


Voilà le héros plein de défauts mais si charmant de retour pour un cinquième opus de la série des Indiana Jones. Avec son chapeau de feutre, son fouet et son blouson en cuir, le plus célèbre archéologue du cinéma ne fait pas mentir sa légende. Tout est là : les méchants nazis, les compagnons d’aventure, les poursuites en voiture ou à moto, les cavalcades à cheval, les ponts de corde à traverser au péril de sa vie, les bagarres à coups de poing et l’éternel duel entre les pistolets et le fouet. Le cinquième épisode résume bien les quatre qui l’ont précédé et Indiana Jones retrouve sa vigueur de jeunesse. Il faut dire qu’Harrison Ford, l’acteur qui l’interprète, n’a rien perdu de sa superbe à 80 ans passés.
Le film est un bon divertissement dans la veine des précédents. Le scénario est plutôt alléchant et plein de rebondissements. Il est question du temps, de celui qui passe, celui qui ne reviendra plus, celui qu’on voudrait retenir et celui qu’on souhaiterait retrouver pour changer le cours de l’histoire. Pour Indiana Jones le temps est venu de tirer sa révérence en beauté et de nous présenter sa remplaçante. À retrouver donc pour de nouvelles aventures.