Nationalité : France Belgique
Genre : Animation
Durée : 1h20
Date de sortie : 29 juin 2016
Réalisateur : Michael Dudok de Wit
À travers l’histoire d’un naufragé sur une île déserte tropicale peuplée de tortues, de crabes et d’oiseaux, La Tortue rouge raconte les grandes étapes de la vie d’un être humain.
(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)
19 mai 2016
Le dernier né du studio Ghibli est un véritable chef d’œuvre.
Conte onirique, ce film d’animation est une bouffée d’air frais. A l’heure où tous les studios optent pour des réalisations en 3D, Ghibli persiste et signe une exceptionnelle réalisation en animation traditionnelle avec un tour de force : proposer un film de 1h20 sans aucun dialogue.
Ce n’est pas ennuyeux, bien au contraire. On se laisse très facilement emporter sur les vagues de cette histoire, véritable métaphore de la vie. Un homme, pouvant être n’importe qui, échoue sur une île déserte et se heurte à une énorme tortue rouge refusant de le laisser partir. La musique est incroyablement belle sublimant la délicatesse des images.
Appel à l’imaginaire avec de nombreuses références aux mythes anciens comme la transformation, le déluge… Complètement intemporel et poétique, c’est un film d’animation à ne surtout pas manquer.
19 mai 2016
Véritable conte sur l’histoire de la vie, le film d’animation « La tortue rouge » des studios Ghibli dépeint un tableau plein de magie et de beauté onirique.
Dès le début du long-métrage, le réalisateur nous donne à voir un naufragé qui se retrouve seul sur une île déserte ; mais pourtant le spectateur s’accroche à son histoire, se sent avec lui et nous avons envie de l’aider à s’en sortir.
Grâce à une partition musicale majestueuse de Laurent Perez Del Mar, emplie d’envolées lyriques de musique classique, nous nous attachons à ce personnage qui se crée un nouveau monde, tel Robinson Crusoé. Film sans dialogue, ce qui apparaît comme une véritable performance scénaristique, la beauté ne passe donc pas par les mots mais par des images d’une couleur éclatante.
Scénario très bien structuré grâce à l’aide de Pascal Ferran, co-scénariste du film, nous prenons part à ce cycle de vie où passent toutes les émotions.