Nationalité : Américain
Genre : Comédie dramatique, Romance
Durée : 1h36
Date de sortie : 11 mai 2016
Réalisateur : Woody Allen
Acteurs principaux : Jesse Eisenberg, Kristen Stewart, Steve Carell
New York, dans les années 30. Coincé entre des parents conflictuels, un frère gangster et la bijouterie familiale, Bobby Dorfman a le sentiment d’étouffer ! Il décide donc de tenter sa chance à Hollywood où son oncle Phil, puissant agent de stars, accepte de l’engager comme coursier. À Hollywood, Bobby ne tarde pas à tomber amoureux. Malheureusement, la belle n’est pas libre et il doit se contenter de son amitié. Jusqu’au jour où elle débarque chez lui pour lui annoncer que son petit ami vient de rompre. Soudain, l’horizon s’éclaire pour Bobby et l’amour semble à portée de main…
(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)
13 mai 2016
En ouverture du Festival, ce film distille comme souvent, un romantisme mélancolique qui exprime selon l’auteur sa vraie nature. Comme à l’accoutumée Wooody Allen déploie une narration alerte et élégante qui suit les méandres d’une histoire d’amour malheureux dans les années 30 entre New York et Hollywood. L’idée scénaristique est séduisante puisqu’un influent producteur et le naïf neveu qu’il tente d’aider à décoller dans la vie sont épris , à l’insu l’un de l’autre, de la même femme. La vie ne sera simple pour aucun d’eux et la variation sur ce trio amoureux s’enrichit de la peinture attendrie de la traditionnelle famille juive new yorkaise et d’une évocation caustique du climat superficiel de l’époque fitzgerraldienne. Le film brille par sa mise en scène jubilatoire et son casting parfait : le couple Jesse Eisenberg (Bobby) et Kristen Stewart (Vonnie) est touchant, et par moments même racinien, et l’on ressent à chaque instant combien Woody Allen plus jeune se serait délecté du rôle et du texte de Bobby.
14 mai 2016
Set in the 1930s, Woody Allen’s latest film uses all the charms of the time in décor, costume and narration.
Corey Stoll’s Ben Dorfman with a full head of hair presents what one might take for a real-life, spinach-free Popeye, while Blake Lively’s Veronica is a beautiful, dreamy young lady who marries Bobby, a boy who might only consider her a backup for Vonnie.
With simplicity, the shots take the spectator through two ambitious souls falling in and out of love against a classic backdrop, rekindling years later and enjoying the excitement of Hollywood and New York as they grow up.
Café Society gives stereotypical characters substance, clumsiness to amuse the crowds and Allen’s narration to take the viewer right back to a glorious period.
14 mai 2016
Avec un film de Woody Allen, vous êtes rarement déçu.
Ce dernier ne fait pas exception à la règle et comporte les codes habituels si chers au réalisateur : humour, romance et mélancolie.
Les tribulations de Bobby (Jesse Eisenberg), de New York à Hollywood, cherchant à s’échapper d’une vie fade, sont amusantes. L’oncle Phil (Steve Carrell) est royal, puissant agent de stars éperdument épris de la belle Vonnie, interprétée par Kristen Stewart, fidèle à elle-même.
Une histoire simple et efficace pour un film agréable sur le Golden Age de New York et Hollywood. Des gangsters, un quiproquo amoureux, des soirées glamour et paillettes, du jazz...
Seul bémol : la famille trop envahissante dont les aventures gâchent un peu le rythme même en apportant une pointe de fantaisie.
Cette plongée dans cet univers si particulier du Café Society pose toutefois une question sans réponse : les rêves doivent-ils ne rester que des rêves ?