Primary Menu

Sarah préfère la course

Un Certain Regard
Film concourant pour la caméra d’or
Sarah préfère la course

Nationalité : Canadien
Genre : Drame
Durée : 1h34min
Date de sortie : Prochainement
Réalisateur : Chloé Robichaud
Acteurs principaux : Hélène Florent, Sophie Desmarais, Jean-Sébastien Courchesne

Sarah est une jeune athlète de course de demi-fond. Sa vie bascule lorsqu’on lui offre une place dans le meilleur club d’athlétisme universitaire de la province à Montréal, loin de sa banlieue natale de Québec. Sarah ne bénéficie pas du soutien financier de sa mère pour se lancer dans l’aventure. Celle-ci s’inquiète surtout des conséquences d’un tel changement sur la santé et la vie de sa fille. Déterminée, Sarah quitte tout de même pour la ville, en compagnie de son ami Antoine. Les deux, naïfs, s’épouseront, question de toucher de meilleurs prêts et bourses du gouvernement. Le mariage ne sera pas ce qu’ils espéraient, du haut de leurs 20 ans... Elle ne veut faire de mal à personne par ses choix mais malheureusement, Sarah préfère la course.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

Qu’il est mignon, ce petit film : vite vu, vite aimé, sans doute vite oublié. La jeune Sarah, québécoise (merci pour les sous-titres en anglais) aime bien en effet son sport, et nourrit à cet égard des ambitions raisonnables ; mais elle n’aime que cela, comme s’en aperçoivent, entre autres, sa mère et l’adorable garçon qui voudrait tant lui plaire. Où cela peut-il la mener, elle y pensera plus tard, même quand elle reçoit des signes que son muscle cardiaque n’est pas à toute épreuve.

Le portrait de ces très jeunes gens pleins de fraîcheur et d’ingénuité, et quelques tours de piste dans le milieu de l’athlétisme, servent de cadre au tableau original d’une vraie passion. Mais faute d’approfondissement du contexte (qu’il s’agisse des expériences de Sarah, du milieu où elle a vécu, des satisfactions et sacrifices que comporte pour elle la pratique sportive... évoqués certes, mais presque pour la forme) on reste devant cette vocation comme devant un mystère impénétrable, qui pourra laisser des spectateurs sur le bord de la route.