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Grigris
Drôle de film. La première séquence est magistrale, où la danse de Grigris transcende totalement son handicap tant il déploie d’énergie et d’élégance. D’autres scènes de danse ponctuent ensuite le récit, avec le même impact visuel et émotionnel. Mais par ailleurs la caméra s’attache au personnage de Souleymane dans sa vie de tous les jours, (…) -
La Vénus à la fourrure
Une surprise, une agréable surprise ! Polanski nous offre une heure et demie d’un parfait et raffiné divertissement. Deux acteurs, un homme, une femme, jouent la partition éternelle du rapport de désir et de séduction, et l’angoisse existentielle de l’homme face à la femme désirante, joueuse, rouée ( de coups, il aimerait bien !), triomphante, (…) -
The immigrant
Dès le début, une musique douce, aux accents nostalgiques et romantiques, accompagne les images de la Statue de la Liberté. Ellis Island, New York, images totalement archétypales, couleur bistre, légère brume ou fumée. Y aurait-il un air de déjà vu ? On pense à America America d’Elia Kazan, à la saga du Parrain de FF Coppola. Les visages d’Ewa (…) -
Michael Kohlhaas
Les Cévennes ne sont pas qu’un décor, prétexte à revisiter la beauté et la richesse des paysages. Les Cévennes sont aussi "l’Histoire". Car les hommes y sont aussi exigeants que leur terre, rudes comme l’impose la vie pastorale, intègres comme le prescrit la foi chrétienne. Probablement de confession protestante, le héros, qui se révolte contre (…) -
Les manuscrits ne brûlent pas
Mohammad Rasoulof est un des deux cinéastes iraniens, avec le grand Jafar Panahi, condamné par le régime à la résidence surveillée et à l’interdiction de filmer. La manière dont il a pu réaliser ce film dans la clandestinité suscite l’admiration. Car nous avons ici un vrai film, avec un scénario et des personnages bien vivants. Trois écrivains (…)
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