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The eye of the storm

The eye of the storm

Pays : Australie
Genre : Drame
Avec Geoffrey Rush, Dustin Clare, Charlotte Rampling
Réalisateur : Fred Schepisi

Une femme, qui a toujours tout contrôlé dans sa vie, va aller jusqu’à choisir le jour de sa mort.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

’Cinéma des antipodes’ oblige : le film s’ouvre, à travers de grands végétaux exotiques, sur l’image d’une femme survolée par un vol d’oiseaux blancs tournoyant lentement comme autant de fleurs épanouies... Les pieds dans l’eau de la grève, robe blanche trempée de pluie, madame Noé tâtant la terre après le déluge ? Puis on passe à l’ambiance britannique et victorienne d’un riche manoir australien où arrivent, après trente ans d’Europe et de séparation, la fille et le fils de la riche Elisabeth en fin de vie. Suit un drame psychologique et familial alimenté par la férocité et l’impudeur de la vieille mère. L’atmosphère de huis-clos théâtral ne se brise que pour rappeler ce moment où, ayant volé à sa fille l’homme qu’elle aime, Elisabeth se croit punie de son égoïsme par la fureur la tempête. Est-ce d’en ressortir vivante qui la justifiera à ses propres yeux ? Le film vaut davantage par sa réalisation de qualité que par son inspiration alambiquée, à l’image de cette infirmière de nuit qui danse ’Cabaret’ pour distraire sa patronne et bat le rappel inattendu de la Shoah.