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THE DAY HE ARRIVES

The day he arrives

Pays : Film coréen
Genre : Divers
Durée : 1h19
Date de sortie : prochainement
Avec Junsang YU, Sangjoong KIM
Réalisé par HONG Sangsoo

En arrivant à Séoul, Seongjun essaie en vain de joindre au téléphone son ami qui habite Bukchon quartier. En se promenant ce quartier, il rencontre par hasard une actrice qu’il connaissait. Ils échangent des nouvelles, puis se séparent. Dans un bar à Insadong où Seongjun, seul, passe pour avoir quelques verres, les étudiants en cinéma lui proposent de les joindre. Avant, Seongjun était réalisateur. Soûl, il se dirige vers l’appartement de son ex-copine


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

Un film dans le genre des marivaudages intimistes des années 1960, par touches délicates et pudiques, autour du retour d’un cinéaste chez lui, un peu perdu, ne sachant pas trop où il va. Notamment son rapport aux femmes est complexe, son désir le portant toujours vers le même type d’expérience, toujours contrecarré par sa peur de s’engager. Mais l’esthétique en noir et blanc et le rythme lent du récit ne me semblent pas complètement convaincants.


Un bijou ! Dans le fil de sélections donnant la plupart du temps dans la catégorie de poids lourds charriant la dépression et la tristesse, c’est un vrai bonheur que de trouver une telle escale de légèreté et d’intelligence. De quoi s’agit-il ? De pas grande chose en somme. Là où Terence Malick a besoin de tout le cosmos pour ne pas faire un film, Hong Sang soo en boucle un avec trois fois rien : un homme jeune (plutôt qu’un jeune homme), réalisateur de cinéma qui n’a pas tourné depuis plusieurs années, revient à Seoul pour y rencontrer un ami. L’ami n’est pas au rendez-vous, du moins au moment où il arrive. Commence alors une errance semée de rencontres (avec des connu(e)s et des inconnu(e)s), ponctuée d’escales dans des restaurants et des cafés : on boit toujours beaucoup chez Hong Sang soo, depuis que ses films existent. D’histoire, point, ou si peu. Tout tient à la façon dont, au cours de dialogues la plupart du temps statiques, les uns et les autres se révèlent dans leur solitude, leurs attentes, leurs faiblesses, leurs vérités et leurs mensonges. On a souvent dit de Hong Sang soo qu’il était le Rohmer coréen. Maintenant il est Hong Sang soo. Point.