Primary Menu

Wall Street : Money Never Sleeps

Wall Street : Money Never Sleeps

Pays : Film américain
Genre : Drame
Durée : 2h 12min
Date de sortie : 29 septembre 2010
Avec Michael Douglas, Shia LaBeouf, Josh Brolin
Réalisé par Oliver Stone

Wall Street, New York : en plein krach boursier de 2008, un jeune trader, Jacob Moore, est prêt à tout pour venger son mentor, que d’obscures tractations financières ont poussé au suicide. Il demande de l’aide à Gordon Gekko, le meilleur - et le pire - des gourous de la finance, qui vient de sortir de 8 ans de prison pour délit d’initié. Jacob va apprendre à ses dépens que Gekko reste un maître de la manipulation, et que l’argent ne dort jamais.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

Wall Street ? quartier : Manhattan, ville : New York City, pays : Etats-Unis.
Oliver Stone a choisi une nouvelle fois de résumer les soubresauts de la finance internationale à Wall Street. En connaissant les rouages sur le bout des doigts, Il peut décrire admirablement les arcanes du pouvoir. Et le pouvoir de l’argent ?
Dire qu’il est immense ne sert pas toujours à justifier les "petits arrangements" que chacun fait avec sa conscience. L’aléa moral ! voilà la grande question posée au travers des péripéties traversée par ses personnages. Toutes les malversations, délits d’initiés et autres exactions dont ils sont coupables illustrent parfaitement les dérives d’une économie de marché où la cupidité de la spéculation a placé le monde entier dans une situation sans précédent.
Pathétique et dangereux le monde de la finance ! Mais sur fond d’un New York traversé en moto de grosse cylindrée, d’un couple attachant et de comédiens irréprochables, on a le sentiment d’assister à une grosse farce dans la "grosse pomme" ! La légèreté était certes indispensable pour réaliser, sur ce sujet, un excellent divertissement, mais qui ne doit pas nous faire, pour autant, oublier la triste réalité !


« Les voies de Dieu sont impénétrables » disait-on autrefois quand les tenants et les aboutissants des événements échappaient aux simples des mortels. Aujourd’hui ce sont les lois des financiers qui nous échappent, à nous autres, qui sommes assez bêtes pour croire encore en une justice quelconque. L’espoir en moins, que derrière tout ça il y ait une bonté cachée, divine ou autre.
Comme dans un tourbillon, le spectateur est emporté dans les arcanes du qui-gruge-qui. Une simple rumeur lancée de façon malveillante peut faire, défaire et refaire des empires, et pousse, presque comme en passant, au suicide celui qui a le malheur d’être plus intègre que les autres.
Et pourtant, il y a réconciliation, voire rédemption, ici comme jadis, par la naissance d’un petit enfant qui donne la vraie mesure de la vraie vie. A moins que cet happy end ne soit qu’une concession au spectateur pour que le cynisme absolu devienne supportable ?
Ce n’est malheureusement pas l’actualité récente qui va contredire cette analyse magistrale de l’univers de Wall Street…


A welcome sequel. 23 years earlier, Michael Douglas’ Oscar-winning role as insider trader, Gordon Gecko, with his now immortalised motto, Greed is good, became on of the screen’s most famous icons. Stone’s film was in some ways prophetic and was released at the time of the Wall Street collapse of October 1987. It was strong stuff and a timely critique. This time, Stone does not have to be prophetic. The world shared in the financial collapse of 2008 and the American government had to bail out the banks, and banks were being bailed out – much to the public’s dismay.
This film, with its behind the scenes look at American banking, the go-getting personalities and their ruthlessness adapted for consumption by a wide cinema-going public is certainly not going to endear the bankers to anyone. Greed wasn’t good, but, as the newly released from jail and promoting his new book, a newly smoothly ageing Gordon Gecko reminds us, everybody indulged in that greed where they could.
So, Oliver Stone and his writers are socking it to them and to us – but, because the times are bad, there are many notes of warm humanity and more humble values which may strike some viewers as a bit sentimental for this kind of film.
Make allowances for the human and nicer aspects of the film and enjoy the Wall Street side of it. It will make you rather self-satisfiedly indignant at those unscrupulous speculators – but the question remains what can be done, what is being done – and where are we headed ?