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Tamara Drewe

Tamara Drewe

Pays : Film britannique
Genre : Divers
Durée : 1h 49min
Date de sortie : 14 juillet 2010
Avec Gemma Arterton, Tamsin Greig, Roger Allam
Réalisé par Stephen Frears

Avec son nez refait, ses jambes interminables, son job dans la presse people, ses aspirations à la célébrité et sa facilité à briser les coeurs, Tamara Drewe est l’Amazone londonienne du XXIe siècle.
Son retour au village où vécut sa mère est un choc pour la petite communauté qui y prospère en paix.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

For over 40 years, director Stephen Frears has been surprising audiences with the range of his films. According to his comments, this time he surprised himself. While the credits say the film is based on a graphic novel by Posy Simmonds (which itself took its cue from Thomas Hardy’s also Dorset-set Far From the Madding Crowd), Frears keeps saying that he was making a film from a comic strip. And so it is and despite this background, some of the characters are much more rounded out and developed than is possible in a comic strip.
Roger Allam and Tamsin Grieg (two noted British stage actors) are Nicholas and Beth who run a haven for writers, he writing his own novels and getting the money, she working the farm and being a kind hostess. The trouble is that Nicholas has a wandering eye and she always forgives him.
Then Tamara Drewe (Gemma Arteton) returns home – with a nose job that has transformed her adolescent looks. She is insecure and begins a liaison with Ben, a group drummer (Dominic Cooper), and is not against other affairs until it all comes to a head.
Rather slight but frequently funny and always quite amusing.


Que la paix soit sur vous et vos hôtes ! Eh bien Stephen Frears en a décidé autrement : Tamara revient dans son village et ravive des passions anciennes, nourrit de nouvelles inimitiés, bref sème une pagaille qu’elle n’est pas toute seule à alimenter. Car tous les personnages, inspirés librement d’un roman classique de Thomas Hardy et d’une bande dessinée de Posy Simmonds, sont les protagonistes d’une vaste "fumisterie" et montrent tour à tour le meilleur et le pire dont ils sont capables.
Comédie alliant le comique de situation à celui des répliques, les drolatiques aspects de ce scénario nous font éclater d’un rire bienvenu dans cette sélection à Cannes.
Avec un clin d’œil à Woody Allen et à l’humour noir anglais, on perd un peu la "patte" de ce réalisateur talentueux. Il nous emporte dans un univers "so british" où la campagne, les maisons d’hôtes pour écrivains en mal d’inspiration servent des citations d’auteurs qui cependant ne réussissent pas à approfondir le propos de cette comédie légère.