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Mardi, après Noël (Marti, Dupa Craciun)

Marti, dupa craciun (Mardi, après Noël)

Pays : Film roumain
Genre : Drame
Durée : 1h 39min
Date de sortie : prochainement
Avec Dragos Bucur, Maria Popistasu, Victor Rebengiuc
Réalisé par Radu MUNTEAN

Paul et Adriana sont mariés depuis dix ans et ont une petite fille de 8 ans, Mara. Depuis six mois, Paul entretien une liaison extraconjuguale avec Racula, dentiste. Paul, qui essaie de partager les quelques jours précédent Noël entre Racula, la recherche des cadeaux et les soirées en famille, décidze de faire une dernière visite avec Mara au cabinet de Racula. Un imprévu dans l’emploi du temps d’Adriana fait que les deux femmes se rencontrent pour la première fois. Sans donner lieu à une confrontation, cette rencontre met Paul face à un choix difficile.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

Banal, trop banal – l’histoire, pas le film ! Car il faut du courage pour raconter aussi simplement une histoire aussi simple ! Un homme tombe amoureux d’une femme plus jeune : ce n’est pas vraiment un scoop. Il n’est pas méchant, il ne veut pas faire de peine à sa femme avec laquelle il a une fille qu’il adore. Rien d’extraordinaire. Des émotions sincères, sans fioritures, filmées de façon linéaire, sans flash-back, sans effets spéciaux, sans rien. L’épouse délaissée pleure la destruction de sa vie. Une destruction devenue tellement quotidienne dans notre société qu’on n’y prête même plus attention. Et c’est sans doute là la force du film : tout, dans le fond et dans la forme, souligne la banalité du drame qui habite notre société.


La Roumanie, Bucarest et ses environs, servent de cadre à un chassé-croisé amoureux qui ne nous apprend rien de plus que ce que nous savions déjà sur la difficulté des échanges conjugaux et familiaux, plus particulièrement lorsque l’adultère s’en mêle.
Choix de vie, hésitations, dans le couple il y a souvent celui qui subit et celui « décide » ; mais décide-t-il vraiment ? Confronté à ses propres contractions (l’honnêteté intellectuelle ne sert pas toujours celui que l’on croit) le mari trompeur peut-il se tromper ? Avec une mise en scène trop sobre pour être intéressante, trop classique pour être excitante, le réalisateur nous offre toutefois quelques moments de subtilité plus que d’émotion. Alors frileux le cinéma roumain ? cela n’a pas toujours été le cas, mais peut être est-ce de mise cette année puisque nous continuons de grelotter malgré quelques apparitions du soleil !


Yes, another film about an affair and a marriage breaking up. But, no, it is not your usual drama on this theme.
Because the director has chosen a different style of film-making from the hurried plot snippets of so many contemporary dramas, with their TV-like action and reaction quick edits, the film is more real, more natural and more insightful. The film consists of a series of long takes for each sequence, often several minutes long. This means that the performances are extended, played out in a manner that is both akin to theatre as well as being as mundane as real life. It means that the screenplay has had to have much more care in the writing of dialogue that illustrates the experiences of the characters at some length as well as being more ‘naturalistic’, the way that people speak in life rather than in contrived dramatic form.
As expected, the plot is nothing not seen before : the banker who has fallen in love with a younger woman (actually, his young daughter’s dentist). Particularly impressive is the single take where he reveals the truth to his wife and she moves from stunned, to hurt, to angry, to calculating. It is a fine addition to the number of substantial films coming from Romania in recent years.
Marriage counsellors might well welcome this film for clients to compare their own behaviour and its consequences.