Pays : Tunisie
Genre : Documentaire
Durée : 1h21
Réalisateur Nadia El Fani
A 20 ans, ils luttaient pour l’indépendance de la Tunisie et tous les espoirs étaient permis. Ont-ils trop prudemment attendu que le pays soit mûr, ou bien le temps a-t-il été trop vite pour leurs rêves ?
Un film qui trace un portrait particulier de militants progressistes dans la Tunisie de l’après indépendance et qui pose la question de leur héritage...
(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)
20 mai 2009
"Il faut transmettre...", leitmotiv sous-jacent à ce film par lequel Nadia El Fani veut faire mieux connaitre cette période de l’histoire de la Tunisie après son indépendance à partir de ce qui animait la mouvance communiste. "Très peu de films racontent ces années-là". Une investigatrice nous entraine de site en site comme pour donner un enracinement à ce qui s’est vécu. Elle permet de rencontrer Bachir et de nombreux autres militants qui ont donnés de leur temps, y compris en prison, pour la cause de leur idéal. Différents sujets sont abordés, entre autres, l’enthousiasme des débuts, les étudiants militants,l’interdiction d’existence du mouvement, l’emprisonnement, la référence aux religions, la place des femmes... Pour enrichir les entretiens sont fournies des archives TV, des séquences de reportages personnels, des photos, des pages de journaux et couvertures de revues... A aucun moment du film il était donné de voir et d’entendre des personnes vaincues, submergées dans leur passé ou crispées sur leurs souvenirs. Un documentaire passionnant à suivre et de grand intérêt.