Film : Belge
Genre : Drame
Durée : 1h49
Avec : Lisbeth Gruwez, Sam Louwyck, Kimke Desart
Réalisation : Caroline Strubbe
Bettina et Marcus vivent un amour passionné et charnel dans une baraque de chantier au milieu d’une plaine traversée d’immenses pylônes haute tension. Tandis que Bettina aspire à une vie plus conventionnelle, leur fillette de 9 ans, Tessa, solitaire, s’occupe en ramassant des objets inattendus, petits bouts de rien qu’elle collecte à l’école buissonnière. Mais un tragique accident vient bouleverser les rêves de bonheur de cette famille en quête d’idéal.
(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)
17 mai 2009
Une plaine du Nord de l’Europe, de grands pylônes, ciel bas, vent : voici le décor de l’histoire d’un couple très uni,Marcus et Bettina, qui vit avec leur petite fille, Tessa, mignonne et d’apparence frêle, dans un grand bungalow qui sert aussi de cantine aux hommes du chantier. Marcus en est le chef, mais il apprend qu’il n’aura pas d’avancement car il n’a pas de diplôme d’ingénieur (il a menti, sa femme le lui reprochera amèrement). Le quatrième personnage d’une histoire somme toute assez banale, c’est Sobolz, ingénieur hongrois, qui se met docilement, un peu trop, au service de Marcus. Il semble capté par Bettina, mais, secret et réservé, il reste à l’écart. En fait, c’est Tessa qui développe la poésie et le mystère, car elle collectionne une énorme quantité d’objets de toute sorte, qui forment son univers. Quasi mutique, ellle semble prendre comme une éponge ce qui se passe dans le couple, sutout depuis le grave accident de Marcus qui lui fera perdre son poste. Son comportement vis à vis de Sobolz est contradictoire, attiré par lui mais gardant ses distances. La mère est peut être un enjeu. Sobolz dégage de la tristesse, il a des problèmes avec les femmes, il préfère payer une prostituée plutôt que d’entrer dans une relation vraie. Malgré parfois un certain ennui, on se laisse gagner par cette histoire en demie teinte.
