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Amintiri din epoca de aur

Un Certain Regard
Amintiri din epoca de aur

Film : Roumain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 2h 18min
Date de sortie : Prochainement
Avec : Diana Cavaliotti, Radu Iacoban, Tania Popa....
Réalisation : Cristian Mungiu, Ioana Uricaru, Hanno Höfer, Razvan Marculescu

Evocation des dernières années de la Roumanie communiste, à travers les légendes urbaines que se racontaient les gens ordinaires.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

Christian Mungiu won the Golden Palm in Cannes 2007 with his 4 Months, 3 weeks, . Now he has co-ordinated this portmanteau film with four other directors. They are urban legends – from the so-called ’Golden Age’ of the Ceausescu regime, as his publicists would have the world believe.
The five short stories (others were made and can be interchangeable for screenings around the world), underline the serious 1970s and 1980s, but with a light touch.
We see a village imposed on by bureaucrats to prepare for an official visit with rather ludicrous expectations and false pomp, newspaper photographers squabbling as how to present the president during a visit of Giscard D’Estang, a truck driver forbidden to open his sealed cargo and experiencing a breakdown on the road and prison, a family trying to slaughter a pig with butane gas in their apartment kitched and two young people with a scam to get people to give water and air samples for pollution tests – so that they can sell the bottles.
Funny and serious – and a retrospective on a repressive era.


Quelle plaisir, en plein milieu du festival, que ces comédies ! Les cinq court-métrages racontent des histoires de petites gens à l’époque du communisme, essayant d’améliorer leur quotidien par de multiples stratégies, du vol d’oeufs jusqu’à ce qu’on pourrait surnommer "l’escroquerie à la bouteille vide" : sous prétexte de faire des prélèvement d’eau du robinet ou d’air pollué dans des appartements, deux jeunes gens ramassent des bouteilles vides qu’ils revendent ensuite à la consigne.
Tous les récits sont plein d’humour et en même temps de tendresse pour la vie ordinaire des gens, pas facile, une vie où le communisme est omniprésent, mais en quelque sorte apolitique, en tant que destin qu’il faut affronter au plus près de la vie quotidienne. La propagande parlait alors de "l’âge d’or", d’où le titre. L’âge d’or du "système D" en tout cas.