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La frontière de l’aube
Philippe Garrel a toujours été un poète, depuis ses débuts, avec "La cicatrice intérieure", en 1970. Les poètes sont des esprits libres, ils peuvent toujours dérouter, comme il le fait ici, par des "apparitions" de Carole (Laura Smet). Pour apprécier ce film, peut-être faut-il relever d’abord la place centrale de la musique, et en particulier (…) -
Desierto adentro (Le désert intérieur)
Un film remarquable sur un sujet grave. L’esthétique, malgré la couleur, ressemble aux belles photographies en noir et blanc d’antan. L’auteur choisit un cadrage intimiste pour mettre en scène cet enfermement dans un désert intérieur par une faute imaginaire. Une double malédiction, celle par sa mère charnelle et celle par le prêtre, père (…) -
La frontière de l’aube
Pour l’inconditionnel de Philippe Garrel que je suis depuis 40 ans il n’y a que deux attitudes en face de son dernier film : ou bien considérer qu’une attente trop haute a été déçue par le retour du réalisateur, sans vrai renouvellement de la forme, aux angoisses suscitées en lui par les thèmes de l’alcoolisme et de la dépression qu’il a si (…) -
Monsieur Morimoto
Un récit pointilliste pourrait-on dire, à l’image du chat de la peinture de ce vieux japonais dont nous suivons les errements à la recherche d’un lieu où dormir. Il se retrouve dans une série de situations burlesques, quelque peu baroques, souvent drôles, presque toujours poétiques, mais d’une poésie décalée à l’image de l’humour sous-jacent. (…) -
Adoration
Atom Egoyan aime les films-puzzle où de multiples fils se lacent et s’entrelacent, dessinant une tapisserie complexe dont les motifs, chronologiquement séparés, se font signe et se répondent d’un endroit à l’autre de la trame. Il ne faillit pas à cette approche dans ce nouveau film splendide dont le thème de base est celui de la vérité et de (…)
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