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My Blueberry Nights

Compétition officielle
My Blueberry nights

Film : Français, hong-kongais.
Genre : Comédie dramatique.
Durée : 1h51.
Date de Sortie : prochainement.
Avec : Norah Jones, Jude Law, Natalie Portman.
Réalisé par : Wong Kar Wai.

Jeremy tient un modeste café à New York. Tous les soirs, Elizabeth y rentre et commande une tarte aux myrtilles en scrutant à travers la fenêtre. Une nuit, elle raconte à Jeremy que l’homme de sa vie l’a quittée. Lorsqu’Elizabeth disparaît, Jeremy comprend qu’elle a quitté la ville, pour un long voyage, vers un nouveau départ. Sur son chemin, elle se lie d’amitié avec différents personnages et leurs propres dilemmes.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

Alors, que penser du nouveau Wong Kar Wai ? pour ceux qui aiment les histoires de coeur brisé, les êtres en errance, et la traversée des mondes clos, les bars, les restaurants de préfèrence... et les musiques nostalgiques des années 1970...et les ralentis subtils,les couleur rouge sombres, bleu sombres, bref ceux là aimeront ce film !J’en fais partie !
Dans une des images-clés du film , image d’un long baiser, avec en fond sonore la mélopée de "In the mood for love" (retravaillé magnifiquement)se révèle tout le romantisme du cinéaste. Traverser le temps et l’espace, à la découverte ou non de son identité : voilà le monde créé par Wong Kar Wai. Mais l’originalité de ce nouvel opus, c’est d’avoir tourné aux USA avec des acteurs américains, et les belles chinoises sont remplacées par de splendides américaines (dont Natalie Portman..). Un défaut, peut être : trop de texte et de dialogues sur la vie, un peu classiques. Mais les images, les cadrages, les travellings : quelle beauté envoûtante !


hmmmh !! le générique psychédélique avec ses dégoulis rouges et blancs donne déjà l’eau à la bouche et la friandise romantique et romanesque que nous dégustons ensuite ne déçoit pas, bien que moins exotique que les opus précédents. Le voyage initiatique d’une Belle égocentrique s’origine dans un tendre baiser, qu’elle reçoit dans son sommeil, de Jérémy, improbable barman éthique et poètique, qui conserve toutes les clés oubliées "pour qu’aucune porte ne soit jamais définitivement fermée" ; il s’achève par le même baiser qui éveille Liza à une vie nouvelle, purifiée par les épreuves traversées au cours d’une étatsunienne boucle compassionnelle qui lui a enseigné l’écoute de son prochain.La richesse de l’illustration, tantôt précipitée tantôt plus sereine, d’une narration plus limpide qu’à l’accoutumée, combine avec luxuriance flous partiels, surimpressions, reflets, gros plans sur des visages, parfois ravagés mais toujours humains, lente découverte d’une scène ou trains lancés à toute allure dans la nuit. Constamment en contrepoint avec la musique, ces images savent susciter chez le spectateur des émotions profondes et le tenir sous un charme indéfinissable.


Loneliness, regrets, time wasted. Listening. Journey, trust, hope.
This is a thematic outline of My Blueberry Nights, famed Hong Kong director Wong Kar Wai’s first film made in English and in the US. Sometimes his post-action films make a great impact (In the Mood for Love, The Hand). Sometimes they get critical acclaim but come across as confused, even tedious (2046).
Wong Kar Wai is clearly fascinated by the United States and its people. He is also fascinated by the diversity of locations (from New York to Memphis to Nevada casinos and deserts). His film-making style is distinctive and he uses his frequent, very rich colour pallette (deep blues and reds and yellows) to paint America more brightly (even at night), than we usually see it. He diversifies camera techniques and speeds to keep jogging us on our perceptions of his characters. And the score is by Ry Cooder.
If you let yourself surrender to this one in the early scenes, you will have no difficulty in liking it. It will be rewarding. If you don’t, you may become irritated by its slower pace, its talk and its probing the interior lives of its central characters.