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(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

Sans prétendre pour autant à une fine critique sociale, le réalisateur, tel un Daumier de la caméra, s’emploie à fustiger les vices quotidiens de ses contemporains, de façon aussi bête et méchante que l’hebdomadaire Hara-Kiri ; dans une lumière verdâtre et glauque qui découpe les silhouettes pitoyablement figées de ses caricatures surréalistes, sur un fond de désespérance nordique qui rappelle le climat des toiles du peintre Münch. Faisant fi de tout scénario organisé, le film déroule une suite de blagues ou de gags parfois répétitifs, -souvent même poussifs et éculés quand ils ne sont pas à la limite de la vulgarité-, mais la salle rit ! Le point fort de cette oeuvre de potache est la la musique New Orleans qui irrigue malicieusement ce film satirique sous la bannière d’un pétaradant et roboratif soubassophone.