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Volver

Sélection Officielle
Volver

Film : Espagnol.
Genre : Comédie Dramatique.
Durée : 2h 01min.
Date de Sortie : 19 Mai 2006.
Avec : Penélope Cruz, Carmen Maura, Lola Duenas.
Réalisé par : Pedro Almodovar.

Madrid et les quartiers effervescents de la classe ouvrière, où les immigrés des différentes provinces espagnoles partagent leurs rêves, leur vie et leur fortune avec une multitude d’ethnies étrangères.
Au sein de cette trame sociale, trois générations de femmes survivent au vent, au feu, et même à la mort, grâce à leur bonté, à leur audace et à une vitalité sans limites.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

On n’en "revient" pas !
Malgré de nombreux plans en plongée totale sur le corps de la belle Pénéloppe et plus particulièrement sur ses seins (les hommes apprécieront) malgré une palette éclatante de portraits féminins comme seul le grand Pedro sait en brosser, malgré une très bonne interprétation de toutes les comédiennes, Carmen Maura en tête suivie de près par mademoiselle Cruz qui nous renvoie parfois à Sophia Loren, (pas moins !), on revient déçu de ce film mi-tragédie mi-comédie. Almodovar joue avec la mort, avec les superstitions et avec l’opposition vivre à la ville et vivre au village. C’est coloré, c’est pétillant mais l’intrigue est mince et peu nouvelle bref, on n’en revient pas d’avoir vu sa signature sur le scénario. Quelle mauvaise éducation ...


After the very male world of Bad Education, Almodovar has moved to a woman’s world, with a sensibility like one of the girls.
The plot of Volver is more straightforward than the complexities of stories within stories of Bad Education. This time it is three generations of women and their neighbours (with a few men glimpsed now and again - some of them reprehensible). Relationships and family struggles are the themes. It is also a ghost story when you don’t have a ghost story (which tantalises the audience for a while and some of the characters for longer).
And the acting is marvellous. A great pleasure to see Penelope Cruz in top form as Raimunda after her less profitable sojourn in English-language films. Carmen Maura, always intense, is wonderful as her mother. The actresses portraying the daughter, the sister, the aunt and the kindly neighbour are persuasive. (Not that all the women are admirable. Almodovar has some satiric fun at the expense of trash TV trash show hostesses.)
This is a film about strong women, wronged women, their fortitude and perseverance. It is sometimes sad, often funny, always wise.


Plus que jamais Pedro Almodovar parle avec elle : la mort. Elle est là dès le premier - et fabuleux - travelling d’entrée qui suit les allées d’un cimetière où tout un peuple de femmes s’active autour des tombes et les nettoie frénétiquement tandis que souffle le vent d’est, le vent de la folie, son vent à elle : la mort. Elle sera ensuite présente tout au long du film, si mêlée au monde des vivants qu’elle en deviendra vivante elle-même, ranimant un fantôme et le réintroduisant dans sa quotidienneté première. Mais on est bien loin des films où des zombies ne sortent de l’ombre des enfers que pour y attirer les vivants. Ici, à l’inverse, c’est la vie qui attire les fantômes dans sa lumière.
Incroyable Almodovar ! A chaque fois différent et identique à lui-même !