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Uro

Un Certain Regard
Uro

Film : Norvégien.
Genre : Thriller.
Durée : 1h40min.
Date de Sortie : Prochainement.
Avec : Nicolai Cleve Broch, Ane Dahl Torp, Ahmed Zeyan.
Réalisé par : Stefan Faldbakken.

A Oslo, Hans Petter intègre une élite policière et part à la poursuite des trafiquants de narcotiques. Voilà une situation inespérée pour le jeune homme qui avait toujours émis le souhait de faire un jour partie de la police. Celà implique toutefois à ce qu’il fasse une croix sur son passé de délinquant.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

Le film aborde un thème assez courant dans le cinéma actuel,mais qui a un côté hors du temps : la recherche (ici désespérée) du père, de ses propres origines et peut être d’une raison d’exister. Le jeune homme, dit HP (Hans Petter), rentré dans la police, découvre que son père était un trafiquant de drogue, mais aussi un loser, qui a payé de sa vie ses coups tordus. Le fils semble comme dans un cauchemar revivre le parcours du père. Il réussit toutefois à remonter une filière dirigée par l’ancien associé de son père, se servant de la fille de celui ci, dont il est visiblement amoureux.
Ce très beau film nous montre les difficultés du jeune Hans Petter à être dans la conformité et la loyauté envers ceux qui sont chargé de protéger les citoyens, alors que de toute part il est assailli par le doute et l’impuissance à vaincre ses propres déterminismes...
L’amour reste le fil rouge, l’amour qui sauve.


It looks as though every national cinema needs to do its drug culture thrillers. This is one of Norway’s attempts. While it is reminiscent of Hollywood variations on this theme, it is distinctively Scandinavian - with its overcast weather, to say the least. While this is a genre picture, it does not glamorise its subject.
The drug stuff is familiar : the anti-drug police squad, the loner clashing with his team and his boss, the club that is (here, literally) The Front, the wealthy boss, the callous underling, the addict heroine, the set-ups and the shootouts. However, the film also attempts a psychological portrait of the central cop, skilled at undercover work but too often a loose canon. He has traumatic memories (and lack of them) of his dead father. He is overtly hostile to his alcoholic mother. His work takes him to the club of a colleague of his father, a sexual attraction to his daughter and some moral dilemmas which take him sometimes in unanticipated directions.
The cast is effective and credible. The pace is fast. It is a Norse genre picture.