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The unforgiven

Un Certain Regard
The Unforgiven

Film : Sud-Coréen.
Genre : Drame.
Durée : 1h42min.
Date de Sortie : Prochainement.
Avec : Jung-woo Ha, Sung-chun Han, Sung-mi Kim.
Réalisé par : Jong-bin Yoon.

Deux jeunes hommes, amis depuis le collège, embrassent la carrière de militaire et entrent dans l’armée, mais à deux périodes différentes. Alors que le premier a déjà atteint un rang élevé, le second est un simple troupier, ce qu’il a du mal à accepter et contrarie ses relations avec son ami ...


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

Un décor que l’on pourrait dire hors de tout contexte géographique : l’Armée, la caserne, quelquefois une rue, de préférence la nuit, une chambre d’hôtel quelconque. Et tout va se jouer entre les sodats, le caporal, le sergent, tout un rapport de forces, où sadisme et paternalisme vont en permanence se côtoyer.
Tae-jung ne semble pas vraiment s’adapter à cette armée qui n’a pas de guerres à faire et où les hommes désouvrés se livrent à de basses besognes, qui deviennent le seul objectif de leurs journées grises. D’ailleurs ce qui domine c’est la lumière en clair-obscur, tamisée et froide. Et le drame se joue et se rejoue sur le fait qu’il faut à tout prix s’adapter à un rituel où le gradé va constamment montrer sa supériorité sur les simples soldats. Qui va juger de la capacité de Tae-Jung à devenir un "vrai" gradé ? Son chef, qui n’en rate pas une pour humilier le jeune Ji-hoon, dont Tae-Jung a la charge...l’effondrement moral et physique guette ces hommes qui ne peuvent s’adapter à ce monde absurde !
L’nfer psychologique est décrit avec une force étonnante par le jeune cinéaste coréen, qui en est à son premier film. Beaucoup de gros plans et de cadrages rapprochés accentuent la sensation d’un étau qui se referme sur ceux qui sont humains, trop humains.(Alain Le Goanvic)


The topic is interesting, a forceful one : the military style, bullying by petty officials and the perpetuation of the system as senior cadet officers hand on the enforced obedience and externals of respect at all costs. It has dire consequences, especially for those of sensitive dispositions and can lead to self-destruction.
The screenplay is not always easy to follow as the director plays with time, leaping forward and backwards without warning, so that the audience has to spend more time than necessary locating themselves in the timeline. The English version is not helped by sub-titles that are straight out of the unwritten (we hope) handbook of how to incorporate American idioms not shared by the rest of the world and a lowest common denominator of ‘what’s with you..’, ‘wanna’ and ‘gonna’ and a flood of expletives. Since some of the remarks that the young men make to each other can also be abstract and inarticulate, it is hard to know just what the Korean version is really like.