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Southland Tales

Sélection Officielle
Southland tales.

Film : Américain.
Genre : Science Fiction Thriller.
Durée : 2h20min.
Date de Sortie : 20 Décembre 2006.
Avec : The Rock, Sarah Michelle Gellar, Seann William Scott.
Réalisé par : Richard Kelly.

2008, Californie. Une attaque nucléaire surprise a précipité l’Amérique dans la guerre. Pour répondre à la pénurie de carburant, la compagnie US-ident élabore un générateur d’énergie inépuisable, qui fonctionne sur les flux de l’Océan mais altère imperceptiblement la rotation de la Terre. Bientôt, la réalité s’en trouve bouleversée, en particulier les vies de l’acteur d’action amnésique Boxer Santaros, de l’ex-star du X Krysta Now et des frères jumeaux Roland et Ronald Taverner, dont le destin se confond avec celui de l’humanité toute entière...


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

On savait déjà que les américains étaient de grands enfants.Le réalisateur nous en donne une démonstration plus soporifique que brillante. Avec son vernis ésotérico-religieux ( toujours l’apocalypse de Jean !), cette fiction politico-hollywoodienne qui met en scène l’affrontement grand-guignolesque d’un lobby ultra-conservateur et d’un groupe dit néo-marxiste à la veille ( rien que ça ! ) de la fin du monde est obscure, bizzarement construite, constamment truffée de la violence américaine traditionnelle et privée de tout espèce d’humour. Les interprètes sont des marionnettes dépourvues d’intérêt et leurs aventures de BD de série B sont filmées sans génie.


This is a big show - very big. It is a bumptious show - exceedingly bumptious. It is long (160 minutes), loud, confounding and confusing in its plot, touching on all kinds of current social issues and is set, after an atomic explosion in Texas, in Los Angeles, 2008, with George W. Bush still president, an election coming up, many rueful memories and regrets about the war in Iraq (which has been extended to Syria).
It is based on graphic novels. This is a larger-than-life, tongue-in-cheek world, full of irony, camp humour, spoofing of conventions and a kind of four letter amorality that struts its stuff.
Of course, this is not all bad. It is sometimes hard to take. And, too often, its success is hit and miss as it spray-and-scatterguns its targets.
It is surely going to find a cult following. It is yet another reminder of the credulity and paranoia of US conspiracy mentalities.


2008 : la fin du monde.
Le jeune réalisateur Richard Kelly nous propose la découverte d’une énergie nouvelle basée sur la reproduction du mouvement perpétuel des vagues océanes. Hélas cela produit un ralentissement de la rotation de la terre. "Jusqu’ici tout va bien" : on peut suivre. Seulement voilà entre cette idée de départ sur la surconsommation actuelle d’énergie et une fin du monde dûe à un big bang final provoqué par un personnage christique qui retrouve son double, le film devient un supermarché thématique. En effet se croisent et s’entrecroisent durant 2H et 40 minutes une caricature de la maison Bush, la dénonciation d’un état du Sud des Etats-Unis malade de la sécurité, un terrorisme politique d’extrême gauche, la folie d’un arriviste scientifique, le sacrifice d’une vedette de cinéma ... Je continue ou je conclus avec Salvador Dali qui dirait : "C’est complètement délirant !" ?