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Cronica de una fuga (Buenos Aires 1977)

Sélection Officielle
Cronica de una fuga

Film : Argentin.
Genre : Thriller.
Durée : 1h55min.
Date de Sortie : Prochainement.
Avec : Rodrigo De la Serna, Nazareno Casero, Pablo Echarri.
Réalisé par : Adrian Caetano.

En Argentine, en 1977, pendant la dictature militaire, l’histoire vraie de quatre individus qui s’échappèrent d’un centre de détention clandestin.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

C’est un cinéma de chambre, mais de chambre de torture. Tout se déroule à la Maison Séré, centre de détention à l’écart de Buenos Aires où les quatre personnages resteront enfermés après leur enlèvement par les sbires de la junte militaire. Noire et sinistre, filmée en contre plongée, cette maison s’élève au milieu d’un jardin qui l’entoure et l’isole. Plus sinistre encore, son intérieur. Après avoir été torturés les quatre hommes seront enfermés dans une grande pièce, nus, menottés, couchés sur des sommiers. Caméra DV, couleurs sombres et bleutées, corps couverts d’ecchymoses, de sang séché et de cicatrices.... Israel Caetano fait sentir la douleur, la solitude, l’impuissance. Et la fin est remarquable dans sa vérité, qui montre, après quatre mois d’emprisonnement, l’évasion des quatre hommes et leur course hagarde à travers les rues, nus sous la pluie, hébétés, transis, cherchant dans l’endormissement de la nuit une humanité qui les accueille.


This film is both sombre and gruelling to watch. The screenplay is based on a book by the central character, Claudio Tamburrini, a young footballer whose mother and sister are questioned cruelly because of false information from a tortured informer and who is abducted, interrogated, tortured and imprisoned with cruelty and barbarity.
The screenplay is a Day one, day three... format. The unrelieved treatment of the men, the handheld camerawork and desaturated colour, make it difficult to identify fully and emotionally with the characters (except, perhaps, to wonder what we would do and say in such horrible situations).
At the end, when the naked prisoners attempt an escape from the villa where they are interned, the audience is much more able to identify emotionally with the desperation and the courage.
The stories of the Argentinian tortured and ‘disappeared’ can not be told too often. This stark film is a contribution to awareness of oppression and torture and abuse of human rights. Most of the central characters were able to testify to commissions set up in 1985 to deal with the Junta’s abuses.