
Film sud-coréen (2005).
Comédie dramatique.
Durée : 2h 15mn.
Date de sortie : Prochainement
Avec Ryoo Seung-bum...
Réalisé par Seung-wan Ryoo
Tae-shik, naguère grand boxeur, gagne maintenant sa vie en se faisant boxer dans la rue par les passants. Tout ce qui lui reste, c’est sa femme – qui demande le divorce – et son fils, seule lumière de sa vie. Accablé de dettes, sans plus rien avoir à perdre, le vieux boxeur décide de briguer le titre de boxe amateur.
Sand-hwan est un jeune rebelle désaxé et violent, qui se retrouve en prison pour vol. Au club de boxe de la prison, il se sent pour la première fois capable d’accomplir quelque chose.
(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)
18 mai 2005
Et voici un autre film sud coréen... mais nous avons affaire ici à une peinture sans concession des déshérités, des marginaux victimes du développement sauvage de l’économie "libérale"à la mode asiatique..
C’est en nous entraînant dans le monde de la boxe que Ryoo Seung-wan va nous présenter l’ histoire bouleversante de deux hommes : Tae-shik, ancien grand boxeur, et Sang-hwan, jeune rebelle inadapté à la société qui purge une peine de prison. La boxe comme moyen de rédemption ? En fait, ce n’est pas un film sur la boxe à proprement parler. Il s’agit de montrer comment, au travers de la boxe, les deux hommes vont émerger de leur marasme et vivre un processus initiatique. L’enjeu, c’est de s’intégrer à la société, grâce à la reconstruction des liens affectifs.
Le "vieux" boxeur retrouve le chemin des rings... et l’amour de son jeune fils. Le jeune rebelle gagne son premier titre... et accepte enfin l’amour de sa grand-mère. Enfin, un film prônant les valeurs les plus essentielles dans un monde qui se déshumanise. Des combats de boxe magnifiquement réglés, une musique et une bande sonore donnant la dimension sensible et lyrique.
Un des meilleurs films de la Quinzaine que j’ai vu depuis le début du Festival.