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Carandiru

Carandiru

Film brésilien (2003). Drame. Durée : 2h 26mn.
Date de sortie : NC
Avec Luiz Carlos Vasconcelos, Milton Gonçalves, Ivan de Almeida, Ailton Graça, Caio Blat...
Réalisé par Hector Babenco

La prison de Carandiru, à Sao Paulo, est la plus grande d’Amérique latine. Dans cet endroit surpeuplé et délabré, un célèbre médecin doit mener un programme de prévention contre le sida. Habitué à la médecine haut de gamme, il va devoir apprendre à se débrouiller en se fiant à son instinct.

Peu à peu, il découvre les détenus, leur monde à part, leur humanité et leur fabuleuse envie de vivre. Il gagne leur respect et partage leurs secrets.
A travers son regard, c’est toute la tragédie sociale d’un pays qui se révèle, jusqu’au 2 octobre 1992, jour du terrible massacre de Carandiru.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

We are impressed before the film starts to know that the book which has been adapted for the screen was a Brazilian best-seller, that it brought to hundreds of thousands of readers, devastating information and images about Brazilian goals and the stories of the inmates. Author, Drauzio Varella, spent years treating prisoners in Carandiru. The prison was destroyed by implosion in December 2002.

Director Hector Babenco was a friend and patient of Dr Varella. He has done his friend a service in making this film. A character remarks at the end that he has seen many of the old black and white goal movies from the US. We all expect to see the prison routines, and we do. But here they are quite different. The film opens with a violent dispute but it is solved with patience by the governor and shrewdness by one of the prisoner bosses. And we are introduced to the doctor who then takes centre screen.

The character of the doctor is one of the most admirable. His is not only a medical service and care, it is also a ministry of listening and healing. He is a catalyst for many of the prisoners to tell him - and us - their stories. These take us out of the prison into the world of mainly petty crime, of robberies and vindictive murders. With these flashbacks, the characters come alive and show their humanity.

Then there is the riot, an extraordinary re-construction of a 1992 riot in which the police took over and brutally killed 110 of the inmates. It was a massacre.

Babenco made Pixote in the early 1980s and portrayed the street kids of the time. He intended no connection with this film. He said that on the third viewing, he realised that many of these prisoners of the 90s were the Pixotes grown older.


Hasard ou non, "Carandiru" est projeté le même jour que Dogville. Autre point commun il se déroule lui aussi dans un univers clos, et pour cause il se passe dans une des plus grandes prisons du Brésil à Sao Paulo. Prévue pour 4000 détenus elle en héberge 7500. C’est par l’autogestion à tous points de vues que l’ordre est maintenu. Ce film d’Hector Babenco est l’adaptation du livre-témoin d’un docteur bénévole qui lança une campagne anti-sida dans les années 80.

Il nous montre alternativement des scènes en prison et des scènes à l’extérieur, récits narratifs des méfaits de certains détenus. Toutes les valeurs de plans sont utilisées sur un montage rapide et trépidant comme la vie haletante de ces hommes. Film choc qui s’achève par des scènes terribles où détenus et policiers concourent pour la palme du plus sauvage. "Tout a été vu par Dieu, les détenus et la police" a écrit le docteur, "Je n’ai rencontré que les détenus." Dernier point commun avec "Dogville" le film s’achève sur des images réelles d’archive nous montrant l’implosion des bâtiments carcéraux en 2002. Question : qui est le plus évangélique à votre avis ?