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Ernest Cole : Lost and Found

Ernest Cole, photographe
Séances Spéciales
Ernest Cole : Lost and Found

Nationalité : France, U.S.A.
Genre : Documentaire
Durée : 1h 45min
Date de sortie : 25 décembre 2024
Réalisateur : Raoul Peck
Acteurs principaux : Lakeith Stanfield

Ernest Cole, photographe sud-africain, a été le premier à exposer au monde entier les horreurs de l’apartheid. Son livre House of Bondage, publié en 1967 alors qu’il n’avait que 27 ans, l’a conduit à s’exiler à New York et en Europe pour le reste de sa vie, sans jamais retrouver ses repères. Raoul Peck raconte ses errances, ses tourments d’artiste et sa colère au quotidien, face au silence ou la complicité du monde occidental devant les horreurs du régime de l’Apartheid. Il raconte aussi comment, en 2017, 60 000 négatifs de son travail sont découverts dans le coffre d’une banque suédoise.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

De son coup de foudre artistique pour Cartier-Bresson dans les années 50, lors de son apprentissage à Pretoria, jusqu’à sa mort en exil à New York en 1990, Ernest Cole a suivi le chemin d’un art exigeant en revendiquant son entière indépendance. 
Le réalisateur Raoul Peck donne vie à ses photographies en utilisant le son approprié : les cris des enfants, l’aboiement d’un chien, l’eau des fontaines.
Un acteur prête sa voix aux paroles d’Ernest Cole dont les mots percutent nos consciences. Il a photographié les humains « à hauteur d’homme », pour se fondre dans la violence ou la détresse de leurs regards, mais il capte aussi ceux dont la supériorité refuse de le voir. Ayant fui son pays il connaît le rejet de la société occidentale quand il compare le racisme de l’Amérique avec l’apartheid dans ses clichés : « I was in the Free World but this world was not free ».
Avec l’implication du neveu du photographe le film prend un ton différent et enquête sur un trésor de négatifs déposés mystérieusement dans une banque suisse.