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Un « profiler » sur la Croisette

Où l’on voit Vincent Mirabel ouvrir grand ses oreilles !

Un « profiler » sur la Croisette
  • « A votre avis, l’organisation du Festival en juillet plutôt qu’en mai change-t-elle quelque chose ? » interrogeait hier un journaliste en tendant son micro aux visiteurs cannois. Les réponses à cette question lui ont offert une grande diversité de choix. A l’image du profil de chacun.
    Ceux que le football passionnent : « Oui, ça engendre de terribles dilemmes : assister à deux soirées de gala ou aux demi-finales de l’Euro ! ». Pour ceux qui n’habitent pas sur place ou dans les environs : « Hélas, voyez comme les prix d’hébergement ont rejoint le niveau de la pleine saison ! ». Pour des adeptes du bronzage sur la plage : « Vive l’éblouissant soleil estival entre deux projections dans le noir ! ». ». Pour le plus jeune représentant du Jury Œcuménique : « Ça change tout pour moi, car si la date n’avait pas été repoussée dans l’été, je n’aurai pas pu saisir cette providentielle opportunité ! ». Pour les incorrigibles râleurs : « Y a moins de monde qu’à l’accoutumée, mais ça fait quand même beaucoup trop de monde sur le site des réservations ! ». Et qu’en pensent donc les purs cinéphiles ? Entre ceux qui ont été bousculés dans leurs habitudes et ceux qui seraient heureux même en plein hiver, tous sont d’accords sur un point : il était impossible d’attendre jusqu’à mi-mai 2022 pour avoir le bonheur de replonger ensemble dans le grand bain des séances collectives.