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La politique s’invite au Festival

La politique s'invite au Festival

Ce lundi 19 mai, en marge du Festival, avait lieu une marche pacifique de moines birmans en faveur de la démocratie dans ce pays. Organisée par ACAT-France (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture) et Info Birmanie, la "Marche pour la Birmanie" est partie du Temple protestant de Cannes, où était projeté le court-métrage de Milena Kaneva Freedom from Fear, pour arriver à la mairie de Cannes, où les participants, parmi lesquels Jane Birkin, ont pu rencontrer le député-maire Bernard Brochand.

Pendant ce temps, le Jury oecuménique suivait son propre parcours à travers les rêves et désillusions d’une famille pauvre de Sao Paulo (Linha de passe), la réalité industrielle de la Chine contemporaine (24 City), l’emprise de la mafia dans la région de Naples (Gomorra), les états d’âmes matériels, sexuels et spirituels d’une famille à Manille (Serbis) ou encore les difficultés d’une immigrée albanaise en Belgique (Le silence de Lorna).

En cette édition anniversaire des événements de 68, le Festival a décidé d’inviter la politique, à travers le choix par exemple du président du jury officiel, Sean Penn, ou encore de sa programmation. Que ce soit à l’aide de manifestations ou d’oeuvres cinématographiques, des voix, souvent oubliées, cherchent à se faire entendre au Festival. Un des rôles du Jury oecuméniqe est de les écouter.

- La page spéciale avec les photos de la marche pacifique birmane