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The Da Vinci Code

Hors Compétition
The Da Vinci Code

Film : Américain.
Genre : Thriller.
Durée : 2h32min.
Date de Sortie : 17 Mai 2006.
Avec : Tom Hanks, Audrey Tautou, Jean Reno.
Réalisé par : Ron Howard.

Une nuit, le professeur Robert Langdon, éminent spécialiste de l’étude des symboles, est appelé d’urgence au Louvre : le conservateur du musée a été assassiné, mais avant de mourir, il a laissé de mystérieux symboles... Avec l’aide de la cryptologue Sophie Neveu, Langdon va mener l’enquête et découvrir des signes dissimulés dans les oeuvres de Léonard de Vinci. Tous les indices convergent vers une organisation religieuse aussi mystérieuse que puissante, prête à tout pour protéger un secret capable de détruire un dogme deux fois millénaire...
De Paris à Londres, puis en Ecosse, Langdon et Sophie vont tout tenter pour déchiffrer le code et approcher les secrets qui remettent en cause les fondements mêmes de l’humanité...


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

Est ce que vous aimez les rallyes, vous savez, ce jeu où l’on est propulsé de message à décoder en énigme à élucider ? Alors vous serez servi, The Da Vinci code fonctionne (presque uniquement) sur ce principe, du meurtre initial à la "révélation" finale.
Est ce que vous aimez la magie, vous savez, ce spectacle où un illusioniste transforme une femme en colombe ou un éléphant en topinambour ? Alors vous serez gâté, The Da Vinci code multipliant les tours sans montrer les trucs.
Est ce que vous aimez les histoires de lutte entre deux organisations rivales ? Alors vous serez ravi, ici on est dans le haut de gamme, avec le face à face entre l’Opus Dei et le Prieuré de Sion, et un enjeu de taille : un secret dot la découverte bouleverserait notre monde.
Bref, si vous avez une âme prête à enfourcher une histoire bien montée et à fermer les yeux sur l’invraisemblable, alors, pourquoi pas ce film. Mais surtout, laissez tout esprit critique de côté et n’escomptez pas trouver le sulfureux annoncé : vous gâcheriez votre plaisir.


The first thing to say about the movie version of The Da Vinci Code is that it is certainly superior to the book. What we have is something like ‘a Gnostic potboiler’.
Does it work as a drama ? For those who have read the book and liked it, I think it will work quite well. It follows the plot outline closely even if it modifies some of the claims. For those who have read the book and thought it poorly written, their view will be reinforced. A number of those at early previews who had not read the book said they were baffled by some of the plot jumps and developments.
Tom Hanks is a fair Robert Langdon (and has to do fewer physical gymnastics than in the book). But it is one of his stolid performances and he makes a lot of solemn utterances very po-faced. Audrey Tautou has to be tough and charming as Sophie. It is Ian McKellen who is obviously enjoying himself immensely as Sir Leigh Teabing. He gets most of the fallacious lines about Jesus, Mary Magdalene, the church, cover-ups and the role of the Priory of Sion. One hopes that audiences will not think there is any truth in them because they hear them on screen - from a villainous character who can’t be trusted in the story itself.
Right at the beginning Robert Langdon reminds us that when we look at a painting we see what we want to see and don’t see what we don’t want to see. Exactly.


Le voici le voilà celui que tout le monde attendait comme LA révélation mais il n’est pas "grand le mystère de la foi"... car le "code" cinématographique utilisé baigne dans le cliché facile, la redondance et une mise en scène guimauve dans laquelle les acteurs flottent mollement. Même le grand Tom Hanks ne croit pas à ce qu’il fait, Jean Reno joue de façon tout à fait artificielle et la pauvre Audrey Tautou a dû souffrir tant les nombreux gros plans de son visage angélique sont insistants. Seul, à la rigueur, Ian McKellen s’amuse à jouer les vieux fous mais le summum du ridicule est atteint lors du dernier "plan-plan" lorsque Tom Hanks rempli de respect et de compassion se penche sur le supposé tombeau de l’héroïne absente. Finalement le film est à la "hauteur" du roman : une grande esbrouffe.