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Bikur Hatizmoret (La visite de la Fanfare)

Un Certain Regard
Bikur hatizmoret la visite de la fanfare

Film Français
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h25
Date de Sortie : 19 Décembre 2007
Avec : Ronit Elkabetz
Réalisateur : Eran Kolirin

Un jour, il n’y a pas si longtemps, une petite fanfare de la police égyptienne vint en Israël. Elle était venue pour jouer lors de la cérémonie d’inauguration d’un centre culturel arabe. Seulement à cause de la bureaucratie, d’un manque de chance ou de tout autre concours de circonstance, personne ne vint les accueillir à l’aéroport. Ils tentèrent alors de se débrouiller seuls, pour finalement se retrouver au fin fond du désert israélien dans une petite ville oubliée du monde.


(L'avis exprimé par les rédacteurs de cette rubrique est indépendant du travail et des choix du Jury oecuménique.)

Ils sont huit, alignés sur fond d’étendue désertique, en uniforme bleu-clair. Chacun est porteur d’une valise à roulette et d’un instrument de musique dans son étui. Ils font partie d’une petite fanfare de la police égyptienne et viennent pour un concert dans un centre culturel arabe. Ils apparaissent ainsi au départ d’un minibus qui les dissimulait et pour le spectateur c’est parti pour 90 minutes. C’est un plaisir de les accompagner, perdus dans une ville perdue du désert israelien. Dans une coéxistence passagère chacun, autoctone et étranger, est remarquablement typé. Sous un mode léger il y a une réelle profondeur psychologique. Une phrase de Jean Pierre Vernant me vient à l’esprit en sortant de la projection : "pour être soi il faut se projeter vers ce qui est étranger, se prolonger dans et par lui". Un film plein d’humour. En bonus vous sortez de la salle en souriant !


What if an Egyptian police band turned up to the wrong Israeli town to play at the inauguration of the Arab cultural centre ?
A pleasing premise for a light story of friendship and understanding. Director Eran Kolirin remembers his past when there was such a visit, the days when families in Israel used to watch soap operas from Egypt on TV. He also says that the question for this part of the world is not how peace can be achieved but, more deeply, ‘why peace ?’.
As we see the band leader reminisce with the woman who owns the bar and they exchange stories, as we see the assistant conductor at home with a husband who has had an argument with his wife, as we see the young policeman coaching a gawky local how to charm a young woman at the local skating rink, something of the answer comes across in a light, often charming, way.