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Caméra d’or : conversation entre Martin Scorcese et des cinéastes

Caméra d'or : conversation entre Martin Scorcese et des cinéastes

Quarante-quatre ans après sa première venue à Cannes à la Quinzaine des réalisateurs, Martin Scorcese est de retour sur la croisette.

Interrogé par quatre réalisateurs français (Rebecca Zlotowski, Jacques Audiard, Bertrand Bonello et Cédric Klapish) Scorcese se dévoile de son enfance à nos jours et révèle ce qui influence son cinéma. Il y a New York d’abord, sa ville, dangereuse et peuplée de voyous, parfois au grand cœur. Comment mener une vie saine, malgré tout, dans un tel environnement ? Il y a son enfance au sein d’une famille de la classe ouvrière, dans une maison où les livres sont absents. Pas de sport non plus pour cet enfant asthmatique. Restent le dessin et le cinéma. Des dessins qui deviennent vite des storyboards, une technique qu’il utilise pour chacun de ses films. Et puis il y a la famille évidemment au cœur de l’univers de cet italo-américain : ses parents sont ses modèles des premiers films, aujourd’hui se sont ses enfants. Le cinéma de Scorcese est avant tout centré sur le goût de la transmission.

Et il y a la religion enfin qui l’imprègne depuis qu’un prêtre catholique lui a fait prendre conscience de l’amour et la compassion comme contrepoids au meurtre et à la violence. La transcendance et la catharsis sont au bout du chemin pour qui cherche le salut. Lui, Scorcese, a longtemps fui. Mais le besoin insatiable d’explorer le bien et le mal l’a ramené vers ses vraies valeurs.