Qu’est-ce qui explique le succès de "Des hommes et des dieux" auprès d’un si large public ? C’est une des questions abordées lors de la table ronde organisée samedi par le Jury oecuménique. Un public nombreux s’était déplacé, heureux de parler, d’écouter, de partager autour du film primé par le Jury en 2010.
Autour de la table, animée par le pasteur Joël Baumann, chacun a apporté sa perspective : spirituelle pour Jean-Luc Mouton, cinéphile pour François Quenin, et un point de vue plus intérieur pour Henry Quinson, qui a ponctué la rencontre de nombreuses anecdotes vécues lors de la production du film. Où l’on voit que les petites décisions sur une scène, une musique, et le hasard peuvent influer sur le destin d’un film...
Mais au-delà du hasard, l’histoire poignante et vécue, la qualité esthétique, l’harmonie entre le fond et la forme, mais aussi l’authenticité du film a touché un public en quête de sens. Une quête partagée par de nombreux films et spectateurs du Festival, et qui au coeur du rôle du Jury oecuménique.
La page "Des hommes et des dieux" tournée, il est temps pour le Jury d’aller de l’avant et de continuer sa quête de sens dans cette sélection 2011. Le chemin est encore long, mais tellement passionant.
